
UFDG : Kalemodou Yansané plaide pour une meilleure gestion des manifestations en Guinée
Lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), tenue ce samedi 18 janvier 2025 au siège du parti à la Minière, Kalemodou Yansané, vice-président de l’UFDG, a lancé un plaidoyer à l’intention des autorités de la transition. Il a insisté sur l’importance de responsabiliser les partis politiques dans l’encadrement des manifestations, afin de garantir une reprise sereine et ordonnée des activités politiques dans le pays.
« Nous souhaitons que, comme annoncé par le président, la reprise des activités politiques soit réellement effective et commence par les manifestations. Cependant, il est indispensable de prendre des dispositions adéquates, telles que l’installation de caméras de surveillance. Les organisateurs doivent également être responsabilisés pour encadrer ces événements et permettre ainsi à la population de respirer », a déclaré Kalemodou Yansané devant les militants réunis.
Ce plaidoyer intervient alors que la situation sociopolitique en Guinée reste marquée par des tensions récurrentes autour des manifestations, souvent émaillées de violences.
Le parti dirrigé par l’opposant en exil à l’étranger sous le règne du CNRD, El Hadj Cellou Dalein Diallo, propose des pistes de solutions sur la gestion des manifestations en Guinée. Pour le Vice-président du parti, Kalemodou Yansané, la solution passe necessairement par
- La reprise effective des activités politiques, y compris les manifestations, conformément aux annonces présidentielles.
- La mise en place de mesures concrètes, telles que l’installation de caméras de surveillance, pour assurer la sécurité des participants et prévenir les débordements.
- La responsabilisation des organisateurs, afin de garantir un encadrement efficace des manifestations et éviter les incidents regrettables.
Le vice-président de l’UFDG a également souligné que ces mesures contribueraient à restaurer la confiance entre les citoyens et les autorités, tout en permettant à la population de « respirer » dans un contexte politique apaisé.