Situation des anciens ministres à la CRIEF: “On ne commente pas les décisions de justice, mais on peut apprécier”, dixit Marc Yombouno 

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Le RPG arc-en-ciel du Professeur Alpha Condé a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 18 janvier 2024. Plusieurs sujets d’actualités sociaux politiques étaient inscrits à l’ordre du jour, notamment le cas de Dr Ibrahima Kassory Fofana et d’autres dignitaires du régime déchu. 

“Vous vous rappelez, avant la fin d’année, je crois que c’était vers le 13 décembre, il y a eu une décision de la Cour, l’une des chambres de la CRIEF, l’ordonnance le permettant d’aller se soigner, n’est-ce pas ? Il y a eu une expertise avant ça, les médecins de l’État même qui sont allés faire la contre-expertise ont dit qu’il n’y a pas de plateau technique pouvant soigner son mal en Guinée. Donc le juge a pris la décision qu’il puisse aller se soigner dans une institution hospitalière qui pourrait trouver la solution à son mal. Donc on était très contents ici. Nous avons pensé ce jour-là, on a dit que l’espoir est permis pour que Kassory puisse enfin recouvrir sa santé à travers son traitement. Malheureusement, le juge qui a pris cette décision a été réquisé par la suite par le procureur…Ils ont aussi refusé d’exécuter la décision de justice ordonnant à Kassory d’aller se soigner”, a rappelé Marc Yombouno membre du bureau politique du RPG Arc-en-ciel. 

Du cas de Dr Kassory Fofana à celui des autres ministres poursuivis ou convoqués par la Cour de Répression des infractions économiques et financières, l’ex-ministre du commerce sollicite l’impartialité des juges dans les différentes prises de décisions.

“Donc, dans l’ensemble de ce dossier, nous souhaitons toujours, comme il a été dit, que la justice soit impartiale, que le droit soit dit. Mais quand vous écoutez les avocats, les hommes de droit, qui sont en train d’interpréter ces choses, ce n’est pas rassurant. Et nous, nous ne sommes que des profanes, on ne commente pas les décisions de justice, mais on peut apprécier. Chacun peut apprécier quand même. En tout cas, ce qui est noir, on peut dire que c’est noir. Ce qui est blanc, on peut dire que c’est blanc. Donc, même si quelqu’un dit que le boubou blanc porté par Elhadj est noir, mais consciencieusement, et bien…on peut accepter, que c’est blanc. C’est la dictature de la justice”, a-t-il conclu. 

Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com 

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