Situation des médias fermés : le SPPG Saisi, le barreau de Guinée. -

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Dans la matinée de ce vendredi 31 mai, une délégation du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), conduite par son secrétaire général Sékou Jamal Pendessa, s’est rendue au siège de l’ordre des avocats situé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. Objectifs, demander de soutien dans sa lutte pour la restitution des agréments et licences des médias Espace Fm, Sweet Fm. Djoma média et Fim Fm fermés.

A la sortie de rencontre le camarade Sékou Djamal pendessa s’est prêté aux questions de ses confrères journalistes. « On était venu ici saisir officiellement le barreau de Guinée. Vous n’êtes pas sans savoir que dans un État de droit on appelle les avocats, des sentinelles des droits de l’homme, des sentinelles de l’État de droit. Donc, c’est un pilier incontournable dans la lutte pour les libertés et droits contre l’injustice. Donc aujourd’hui, il est question plus précisément de la liberté de la presse qui est malmenée depuis 7 mois par le pouvoir public. Nous avons décidé de saisir le barreau, on sait d’ailleurs qu’il est toujours là pour nous. Cette fois encore nous demandons leurs appuis, pas dans les cours et tribunaux pour le moment parce qu’on n’est encore arrêté mais c’est pour se lancer dans la bataille. Nous savons que les avocats ont un grand rôle à jouer dans ce sens et vous allez voir dans les jours à venir toutes les forces qui sont pour la démocratie vont s’unir pour qu’on puisse faire valoir le droit. Les citoyens sont privés de l’information, c’est une préoccupation majeure parce que c’est leur droit à l’information qui est touché. »

Il faut par ailleurs signaler que le SPPG a aussi bénéficié du soutien du mouvement syndical guinéen. Son secrétaire général Sékou Jamal Pendessa n’a pas manqué de souligner le poids de ce soutien. « C’est un soutien qui nous renforce davantage dans la lutte que nous menons. Vous n’êtes pas sans savoir que toutes les fois qu’il est question de lancer une bataille de ce genre il faut venir à la source à la maison mère, se ressourcer, bénéficier des conseils, avoir des stratégies. Vous comprendrez que nous allons gagner ce combat. », a-t il rassuré.

Mohamed Marie FOFANA pour Lunique360.com