L’évaluation des partis politiques et le retrait des licences et fréquences de certains médias : le président de l’ARP exprime son opinion.

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Le gouvernement guinéen, par l’intermédiaire du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, a annoncé une prochaine évaluation des partis politiques prévue dans les semaines à venir. Cette annonce a suscité des réactions de la part des acteurs politiques du pays. Lors d’une assemblée générale ordinaire ce samedi 8 juin 2024, au siège du parti à Matoto Condéboungni, dans la commune de Matoto, le président de l’Alliance pour le Renouveau et le Progrès a discuté de plusieurs sujets socio-politiques, notamment l’évaluation des partis politiques et le retrait des licences et fréquences de certains médias nationaux.

Face à des militants et sympathisants rassemblés en nombre pour l’occasion, le président de l’ARP, Mohamed Nabé, a approuvé cette initiative qu’il juge tout à fait normale. “Nous saluons cette évaluation. Je pense que le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a tout à fait le droit d’évaluer périodiquement les partis politiques. C’est logique, c’est conforme à la loi. La charte des partis politiques prévoit qu’ils soient évalués de temps en temps. Il est important qu’ils soient questionnés sur les écarts et les manquements au niveau administratif et fonctionnel. Je trouve cela tout à fait logique”, affirme-t-il.

Concernant le retrait des agréments et des licences de certains médias du pays, le président du parti estime que les autorités de transition auraient dû encadrer ces médias avant de prendre toute décision. À cette occasion, il a formulé une demande au gouvernement en faveur des médias concernés. “La position du parti est très claire : il ne peut y avoir de démocratie dans un pays, ni d’État de droit sans les médias. Cependant, nous sommes également conscients des nombreux abus et du manque de responsabilité et de professionnalisme de certains journalistes et médias. Nous suggérons que le gouvernement reconsidère sa décision, restitue les agréments, licences et fréquences à ces médias, et les encadre de manière plus efficace afin que la haute autorité de la communication puisse pleinement exercer son rôle en sanctionnant les médias et journalistes fautifs. La fermeture n’est pas une solution, l’encadrement est l’idéal », a exprimé Mohamed.

Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com 

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