Le silence assourdissant des patrons de presse face à la répression en Guinée (Par Barry Diop)

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En tant que journalistes et défenseurs de la liberté de la presse, il est de notre devoir de dénoncer les atteintes aux droits fondamentaux, où qu’elles se produisent. Malheureusement, nous assistons à un silence assourdissant de la part des patrons de presse, alors qu’un de nos confrères, un des nôtres, est injustement emprisonné en Guinée pour avoir simplement réclamé la libération de certains médias et la levée des restrictions sur internet.

Cette inaction est non seulement décevante, mais elle est également dangereuse. En se taisant, nous devenons complices de l’oppression et de l’injustice. Nous envoyons le message que nous sommes prêts à sacrifier la liberté de la presse sur l’autel de nos intérêts personnels ou de nos relations avec les autorités.

Nous devons nous rappeler que la liberté de la presse n’est pas négociable. C’est un pilier fondamental de toute société démocratique, et lorsque ce pilier est menacé, c’est toute la société qui est en danger. Nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Il est temps que les patrons de presse se lèvent, parlent haut et fort, et exigent la libération immédiate de notre confrère injustement emprisonné en Guinée. Nous devons utiliser notre plume comme une arme pour combattre l’oppression et défendre les droits de nos collègues journalistes partout dans le monde.

Ensemble, nous pouvons faire la différence. En restant silencieux, nous sommes complices. En parlant, nous devenons des agents de changement. Il est temps de choisir notre camp.

Barry Diop Journaliste reporter

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