Hypertension artérielle : tout savoir sur les types, les modes de traitement et les facteurs de risques selon l'âge -

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L’OMS la définie comme une pression artérielle systolique supérieure ou égale à 140 mmHg. C’est aussi selon cette Organisation Mondiale de la Santé, une pression artérielle diastolique supérieure ou égale à 90 mmHg, lorsque le sujet est au repos au bout de 15 minutes. Elle se manifeste par le saignement de nez, les maux de tête à l’arrière du crâne légèrement battant, survenant plutôt le matin et qui ne cède pas aux antalgiques. Cette maladie qui est fréquente dans les différents centres hospitaliers de la Guinée, peut être grave si elle n’est pas traitée. D’après notre médecin, il existe deux types d’hypertension artérielle.

« Nous avons ce qu’on appelle une Hypertension artérielle essentielle, qui n’a pas de cause vraiment connue. On l’appelle également l’hypertension artérielle primaire, et c’est celle-ci qui est plus souvent observée à 90% chez les patients. Généralement c’est cette forme d’hypertension artérielle qu’on observe chez les sujets âgés. Nous avons 10% des cas qu’on arrive quand-même à retrouver une étiologie. Et le plus souvent, cette forme d’hypertension qu’on appelle une Hypertension artérielle secondaire est retrouvée chez les sujets jeunes. Un exemple on peut avoir les causes médicamenteuses ou endocriniens», a d’abord fait savoir Dr Alpha Oumar Bourouré Diallo, médecin au service cardiologie de l’hôpital nationale Ignace Deen.

Poursuivant, ce professionnel de la santé a mentionné que les personnes exposées à cette maladie sont surtout celles sédentatrices. Autrement dit, les personnes dont l’âge a avancé et qui ne font pas de sport.

« Il y a plus de personnes hypertendues chez les sujets âgés que les sujet jeune», a-t-il appuyé et d’ajouter que : « les personnes qui ne font pas des activités physiques, ou encore celles qui ont des parents qui souffrent de l’hypertension artérielle comme un facteur de risque cardiovasculaire et de l’hérédité. Les femmes sont moins exposés aux maladies cardio-vasculaire avant 50 ans par rapport aux hommes. Donc avec l’âge, le cancer, ce sont les personnes qui sont exposés a faire de l’hypertension artérielle, sans pour autant oublier les personnes tabagique», a précisé notre interlocuteur.

Considérée comme une maladie chronique, la prise en charge de l’hypertension artérielle est bien codifiée selon ce médecin.

« Le premier volet nous avons les mesures hygiéniques. À ce niveau, on a pas besoin de prendre des médicaments pour un premier temps. Mais il y a des éléments qu’il faut prendre en compte, notamment l’alimentation. Il faut manger moins salé, des légumes mais faire également 30 minutes d’activités physiques ou faire 45 minutes fois 3 dans la semaine. Dans ce cas, que le malade soit soumis à un traitement actif ou pas, c’est déjà un élément de la prise en charge. Deuxièmement, il y a le traitement médicamenteux. À ce niveau nous avons cinq classes principales de traitement que le médecin utilise (…) Mais chaque patient a une forme de médicament qui va répondre à son profil. Des personnes issues des parents qui ont des hypertension artérielle, ce qu’on appelle ici un facteur de risque cardiovasculaire qui est l’hérédité », a t’il fait savoir.