Guinée : les épreuves du concours d’accès aux écoles techniques officiellement lancées
Le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, accompagné du chef de cabinet dudit département et des directeurs nationaux et d’autres acteurs de l’éducation, a procédé au lancement officiel des épreuves du concours d’accès aux écoles techniques pour environ 25 milles candidats au plan national. Pour la région de Conakry, c’est le lycée 1er mars situé dans Commune de Matam qui a été retenu comme centre.
L’organisation de ce concours est selon le département, d’examiner le niveau des candidats avant leur admission dans les classes d’institutions d’enseignements techniques et professionnelles du pays. Cette autre évaluation selon le Secrétaire général de le département dirigé par le ministre Alpha Bacar Barry, s’inscrit dans le cadre de la poursuite des réformes engagées.
« Nous faisons en sorte que les futurs ouvriers qui sont aujourd’hui en train de passer ces examens puissent participer activement et efficacement au processus du développement de l’économie nationale. Si vous prenez le projet Simandou, il y a plus de 120 milles emplois qui sont attendus. Alors comment allons-nous pouvoir combler ce déficit si on ne forme pas les ouvriers qualifiés pouvant répondre aux besoins de ces entreprises minières impliquées dans le cadre de ce projet. C’est dans l’optique donc d’avoir la qualité au ministère de l’enseignement technique que nous avons exigé un certain nombre de rigueurs pour faire pour que ceux qui auront le concours puissent avoir un cursus leur permettant efficacement de renforcer leur propre capacité, mais aussi être utile pour le développement de l’économie nationale», a dit Dr Youssouf Boundou Sylla.
Présent à ce lancement, le chef Service d’examen et concours scolaire du ministère de l’enseignement technique, a rassuré que toutes les conditions sont réunies pour une meilleure organisation dudit concours, de Conakry à l’intérieur du pays.
« Ces épreuves lancées ce lundi se passent à deux volets. Dans les régions administratives, il y a l’équipe A et B. Dans les préfectures, il y a les écoles du type A, c’est-à-dire les candidats qui ont le BEPC. Et au niveau de la région, les candidats qui ont non seulement le BEPC mais le Bac en même temps. C’est pour vous dire que les dispositions sont prises par le ministère, qui permet au service d’examen d’évoluer et de commencer ce concours d’entrée dans de très bonnes conditions», a rassuré M. Sékou 2 Camara.
Mamadi Bérété pour lunique360.com