Mamou : les enseignants contractuels menacent de bouder la rentrée du 03 octobre prochain

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La ville carrefour était en ébullition ce lundi, 18 septembre 2023. À cause, ce sont des enseignants contractuels de Guinée qui ont battu le pavé. Ces hommes de craie, tous réclament la totalité du paiement de leurs arriérés de salaires de 9 mois, mais aussi les 12 mois de prime d’incitation.

 » Pas de payement d’arriérés, pas d’ouverture; vive l’école guinéenne sauvons l’année 2023-2024;(…) ». C’est par ces slogans que ces enseignants contractuels ont pris d’assaut la ville de Mamou en ce début de semaine. Remontés et mécontents, ces instituteurs n’ont pas manqué de pointer un doigt accusateur, l’État guinéen.

« L’État à tenu mordicus pour le concours. À la sortie aussi des négociations, il se trouve que jusqu’à présent on a pas la date effective de ce concours et on ne sais non plus à quand il aura lieu. En plus les arriérés de salaire ne sont pas payés. Le gouvernement comprend tout cela et décide d’ouvrir l’école le 03 octobre 2023. C’est pourquoi aujourd’hui on s’est dit de venir devant notre employeur qui est la mairie, pour encore signifier notre ras-au-bol face à cette situation», a expliqué le coordonnateur préfectorale des enseignants contractuels de Mamou, Tidiane Barry.

À l’image de ceux des autres contrées de la Guinée, les enseignants contractuels de Guinée, les enseignants contractuels de Mamou ont aussi traversé des situations très difficiles selon le coordinateur.

« Nous avons souffert pendant l’année scolaire 2022-2023. Malheureusement, nous comprenons qu’on a tendance à continuer avec les mêmes souffrances en 2023- 2024, vue que l’État ne veut pas faire face à nos différentes revendications. Nous exigeons à ce que l’État nous paie notre argent. C’est-à-dire les 9 mois d’arriérés de salaire plus 12 mois de prime d’incitation avant la reprise effective des classes. En plus, qu’ils nous disent à quand la date du concours», a-t-il exigé.

Ces enseignants contractuels ont été reçus par l’adjoint du Chef section pédagogique de la D.P.E de Mamou, Mamadou Bachir Baldé. Ce dernier a devant les hommes de craie, rassuré de remonter leurs plaintes à qui de droit pour toute information.

« Nous compatissons à votre douleur. Notre souhait que vous soyez payés ces neuf mois et tout ce que vous venez de demander. Cependant, ce n’est pas à notre niveau, vous devez donc patienter, tout en vous rassurant qu’on a compris et que nous allons transmettre à qui de droit», promet ce responsable éducatif.

Kadidja Soumah pour lunique360.com

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