
Fête de Tabaski : le manque des clients se font ressentir dans les différentes parcs de bétail
A 48 heures de la fête de l’Aïd-el Kebir communément appelée, fête des moutons, certains citoyens se précipitent pour aller faire leurs achats au niveau des différents parcs de Conakry. Pour le moment, d’autres clients estiment que les prix de cette année son supérieur à celle de l’année dernière. C’est le cas du parc de Kamilia situé dans la commune de Dixin’n où des vendeurs restent visibles devant leurs lieu de vente et sont à la recherche des acheteurs.
Selon certains vendeurs, les prix du mouton varie entre 1.500 mille à 3.500.mille FG.
Sory Kourouma vendeur de mouton, dénonce la conjoncture et les difficultés dont il fait face
« actuellement le mouton coûte très cher au Mali par rapport à l’année dernière mais comme c’est nôtre travail on est obligé d’acheter et amener , le prix varie entre 1 millions 800 milles fg à 3 millions 500fg ça dépend de la grandeur du mouton , le mouton guinéen varie de 1millions 200 milles à 1 millions 400 milles fg . Parfois on peut rester ici toute la journée sans vendre même 1 mouton ça dépend des moments. Les achats de moutons commencent à 3 jours avant la fête de Tabaski, pour le moment les moutons sont là on les nourrit bien, on a aussi des vétérinaires en cas de maladie. On attend les 3 jours avant la fête c’est là, le vrai marché commence mais l’année passée était mieux que cette année car déjà en une semaine de la fête les clients étaient déjà sur place donc on garde espoir. Le gouvernement doit venir au secours, investir beaucoup dans l’élevage pour que l’année prochaine soit meilleure que cette année. » a-t-il fait savoir
Par ailleurs, un autre vendeur dénonce la cherté des prix « on a l’habitude d’acheter les moutons y’a crise de moutons là-bas ils sont aussi en manque de moutons, le mouton coûte à 100 milles et 200 milles fcfa , pour transporter aussi il faut payer à 7 millions 500 fg , pour leur nourriture aussi un sac coûte 25 milles fg . L’année passée était mieux que cette année, en une semaine de la fête y’avait beaucoup de clients mais cette année on ne voit presque pas les clients. Quand tu leurs demandes ils te disent y’a pas de l’argent . Le gouvernement doit penser aux éleveurs , financer et chercher surtout de l’espace pour nous les vendeurs de moutons.>> a conclu Ibrahima Condé
Tollo Baldé