Vidéos et audios obscènes attribués à des hauts dignitaires guinéens: la famille Charles Wright se prononce

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L’ancien garde des Sceaux, ministre d’État de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright et son épouse ont décidé de briser le silence face aux vidéos et audios obscènes qui circulent sur les réseaux sociaux. Le couple Wright à exprimé sa désolation et à présenter ses excuses au peuple de Guinée suite à ces rumeurs qui polluent l’environnement numérique guinéen.

Dans un premier temps, c’est l’épouse du ministre qui s’est exprimée en ces termes. Accusé d’avoir publié des images obscènes de son mari, qui selon ses accusateurs, Mme Kaba aurait publié ces images pour retourner la monnaie à son mari.

La première épouse de l’ancien ministre d’État de la justice et des droits de l’homme, Madame Aïssata Kaba a au cours d’une émission radiophonique éclairé davantage sur ces accusations portées à son encontre. Accusé dans ces circonstances par les internautes d’être en couple avec l’homme d’affaires guinéen, Kerfala Person Camara (KPC), Madame Kaba dit n’avoir aucune relation avec ce dernier. « Je n’ai jamais connu KPC même un seul jour auparavant. J’entendais son nom à la télévision et à la radio Sosso Banna. Je n’avais jamais vu KPC ni son numéro moi Aïssata Kaba. »

Après avoir largement expliqué les circonstances dans lesquelles elle et ses enfants ont voyagé en France et comment elle s’est connue avec Kerfala Person Camara, Mme Kaba affirme quand même que rien n’allait entre elle et son mari.

D’après elle, sa dernière rencontre avec Kerfala Person Camara, qu’elle avait expliqué à ce dernier le comportement de son mari (Alphonse Charles Wright) tout récemment envers elle.

« Je lui ai dit monsieur Camara, mon mari a changé de comportement, il fait des chichis, il a commencé à faire des problèmes, je sais qui il est. KPC et sa fille sont repartis, moi j’ai vu KPC à ces deux occasions. Un jour, quand il est venu en Allemagne, il m’a appelé à la suite de nos causeries, je lui ai dit que KPC est venu visiter mon appartement, il a dit que c’est petit, il va chercher un autre appartement. Comment vous voyez ça ? Il a changé de mine, il m’a dit de faire très attention. Je lui ai dit de faire confiance en moi. Depuis que je lui ai dit ça, il a arrêté de m’appeler. Il est venu en France chez ma coépouse, il a fait plus de deux semaines. Quand je l’appelle, il ne décroche pas. C’est ce qui a continué, il n’y avait rien entre nous maintenant. A chaque fois que je l’appelle, il est remonté contre moi. Pour lui, je suis la copine de KPC, c’est pourquoi, il m’a pris en charge. Je ne suis pas la copine de KPC, il n’y a rien entre KPC et moi », à fait savoir Madame Aïssata Kaba, première épouse de l’ancien ministre d’État de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright.

Dans une interview qu’il a accordé aux hommes de médias à son domicile hier samedi 2 mars 2024, l’ancien ministre de la justice a quant à lui, exprimé son mécontentement face à cette accusation qui concerne sa vie privée tout en présentant des excuses à ses proches particulièrement à sa mère et à sa deuxième épouse. Dans cette situation difficile, l’ancien ministre pense aux difficultés dans lesquelles ses actuellement. « Je pense beaucoup à ma mère Hadja Kadiatou Soumah, à mes sœurs, à mon épouse Mariama Conté, à tous mes enfants qui subissent ce qui est bataille médiatique, mais je puis leur dire qu’ils doivent comprendre les causes, les raisons, les machinations et se préparer à affronter le pire. Mais en vérité, tout cela finira par se résoudre et l’histoire réhabilitera leur père, leur fils et ils comprendront ce qui s’est passé. Je tenais quand même à leur présenter toutes mes excuses. »

Ces derniers temps, des enregistrements vidéos et audios mal seins font la une des réseaux sociaux. Face à cette situation, l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et de Mœurs (OPROGEM), a assimilé la publication de ces images obscènes sur les réseaux sociaux impliquant (des hauts cadres du pays), à une violation de la loi sur la cyber sécurité en Guinée. Elle a annoncé à cet effet, l’ouverture d’une enquête et à brandit des sanctions pénales à l’encontre des auteurs.

Lunique360

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