Transition : les Acteurs Socio-Politiques Engagés dans le Cadre du Dialogue dénoncent la lenteur dans la mise en œuvre des résolutions du cadre de dialogue 

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La Convergence des Acteurs Socio Politiques Engagés dans le Cadre du Dialogue inter Guinéen était face à la presse ce mardi 16 janvier 2024 à Conakry. Objectif, dénoncer selon eux “la lenteur dans la mise en œuvre des résolutions du cadre de Dialogue.” Ces acteurs politiques accusent les autorités de la transition d’avoir pris du retard dans la mise en place de l’observatoire national conformément à la résolution du cadre de dialogue.

Lors de cette conférence de presse, il était question pour ces acteurs politiques engagés dans le cadre de dialogue de faire le constat au niveau de certains départements ministériels.

Au Ministère du Plan et de la Coopération Internationale par exemple, ces acteurs disent avoir constaté une avancée significative sur le projet de RGPH. Un recensement général qui selon eux bien que n’ayant aucun impact sur le retour à l’ordre constitutionnel, connaît des avancées significatives. Mais il déplore que ce recensement soit bloqué par la non acquisition des engins roulants. Selon eux 47/67 véhicules ont été mis à disposition et 272/280 motos restants. Il précise néanmoins que le financement du RGPH 4 est entièrement bouclé.

Au ministère de la justice et des droits de l’homme, ces acteurs politiques notent que dans ce département, la résolution relative à la diligence dans le traitement des dossiers des acteurs socio-politiques d’alors a été prise en compte. Par contre les autres dossiers judiciaires, bien qu’étant économique comme ceux du premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, Honorable Amadou Damaro Camara, ancien président de l’assemblée nationale, Dr Mohamed Diané, Kabinet Sylla, Ibrahima Kourouma, Oyé Guilavogui, tous anciens ministres, n’ont pas eu de réponse attendue qui était le placement sous contrôle judiciaire en attendant leurs sentences.

Par conséquent, selon ces acteurs politiques réunis autour de la convergence des acteurs socio-politiques engagés dans le cadre du dialogue, les trois mois prévus pour la mise en place des délégations spéciales conformément au dire du président de la transition était initialement prévue pour le vote référendaire. « A cet effet, il est souhaitable que les critères de désignation et les choix de ses délégations spéciales se fassent en concertation avec les acteurs socio-politiques engagés dans le cadre de dialogue. Aucun chronogramme précis pour l’organisation des élections en 2024. » a indiqué Honorable Oyé Béavogui, membres de la convergence.

 

Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com

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