Situation des médias : « Il faut que la HAC nous aide à survivre… le jour où les médias vont s’éteindre, il n’y aura plus de HAC », dixit doyen Souleymane Diallo
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Comme on vous l’annonçait dans nos précédents articles, le mouvement syndical guinéen à mis en exécution son mot d’ordre de grève générale illimité à partir de ce lundi. Cela fait suite à l’incarcération injuste du secrétaire général du SPPG, la hausse des prix dans les marchés, le non-respect de l’accord tripartite signé entre le syndicat, le patronat et le gouvernement.
Interrogé ce lundi 26 février dans l’émission « chez les brouillés » initiée par les médias brouillés, le doyen Souleymane Diallo estime que c’est un recul pour la démocratie et la liberté de la presse en Guinée. « J’ai entendu un ministre dire que l’État n’est pas contre la presse, l’État ne peut pas être contre la presse, en aucun cas les deux là ne peuvent s’opposer. On ne peut pas, ne pas avoir de citoyen libre, ils sont plus libres, quand ils sont informés. Moi je me demande qui a convaincu les autorités là, de s’engager sur cette voie qui n’aboutira jamais, elle n’aboutit pas, on va souffrir, la précédente à souffert aussi. Au lieu d’être des vrais conseillers, ils deviennent des confidents du pouvoir et ça, c’est un problème. Le jour où ils joueront leurs rôles de conseiller et écrire ce qu’il faut pour la république, on ira beaucoup en avant. Mais si vous êtes confidents, qu’il y’ est les patrons de côté, vous leurs soufflez des choses, c’est ce qui marche, mais non ! Ça n’ira pas. » précise t’il
En effet , il profite de cette occasion pour faire un plaidoyer à l’endroit de la haute autorité de la communication. « Un plaidoyer à l’endroit de la haute autorité de la communication (HAC), il faut que la HAC nous aide à survivre, quand je dis nous, y compris la HAC, parce que, le jour où les médias vont s’éteindre, il n’y aura plus de HAC. Vous êtes HAC aujourd’hui et vous êtes puissant aujourd’hui, c’est parce qu’il y’a la presse et vous avez du travail, mais si vos travailleurs mettent la clé sur la porte, vous devenez quoi ? Vous mettez la clé sur la porte aussi. C’est nous qui avons rédigé la loi L002, on avait pas prévu tout ce que la HAC fait, or il faut une loi, il faut appliquer une loi sur nous, nous pouvons être fautif, nous sommes des humains, corrigez nous mais en fonction des lois prévues en la matière. », a conclu le doyen Souleymane Diallo
Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com
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