Retour à l’ordre constitutionnel : «Nous comptons sur leur sens de responsabilité pour qu’au plus tard qu’il y ait un président démocratiquement élu le 31 mars 2025.» sollicite Dr Ibrahima Sacko

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A travers une rencontre entre le ministre Mory Condé et les partenaires financiers, l’ancien ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation avait fait savoir que l’État à besoin de 600 millions de dollars pour dérouler les activités de transition. Une annonce qui continue de susciter des débats au sein de la classe politique.

Contrairement à certains acteurs politiques guinéens, Dr Ibrahima Sacko, président du Parti, Changement-Progrès-Unité pour la Guinée (CPUG) n’est pas du tout d’accord sur cette thèse du gouvernement. Pour lui, les 600 millions ont été validés de façon “farfelue.”
«Il y a aucun sérieux dedans, alors que la gestion d’un pays, c’est du sérieux, 12 millions d’habitants qui ont besoin d’un chef légitime doivent être pris au sérieux. Je pense que les 600 millions, ce n’est pas possible quand vous prenez l’élection au Sénégal, ils n’ont pas dépenser plus de 150 millions de dollars pour leur élection, le Nigéria, pas plus de 300 millions de dollars, avec plus de combien de millions de personnes. Cela démontre encore une fois qu’il y’a une velléité de rester au pouvoir, de façon illégale et illégitime et ça nous ne pouvons pas l’accepter(…) Nous ne sommes pas dans une démarche pour dire qu’on ne va pas les reconnaître, nous savons qu’ils sont illégitime, ils ont le cutis pour gérer notre pays de façon provisoire et nous comptons sur leur sens de responsabilité sur leur parole donnée au peuple de Guinée pour faire en sorte qu’au plus tard qu’il y ait un président démocratiquement élu le 31 mars 2025. » a-t-il souhaité.

Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com

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