Procès des massacres du 28 septembre 2009, Me Amadou DS se réjouit du verdict final: «C’est un soulagement, c’est une grande fierté d’avoir entendu ce verdict »
Enfin le procès des événements douloureux du 28 septembre 2009 a connu son épilogue ce mercredi 31 juillet 2024.
Après près de 2 ans de débats, le tribunal a prononcé son délibéré dans cette affaire.
Il condamne capitaine Moussa Dadis Camara président de la junte d’alors à 20 ans de prison, Colonel Moussa Thiegboro Camara également à 20 ans de prison, Capitaine Marcel Guilavogui à 18 ans et Commandant Aboubacar Sidiki Diakité alias TOUMBA et cie à 10 ans excepté Cécé Raphaël Haba, Kalondjo et Abdoulaye CHERIF Kéita qui ont été acquitté.
Après le verdict final, les avocats, les organisations ONG de la partie civile ont animé une conférence de presse pour faire le point.
Les avocats se réjouissent plutôt de ce verdict. Me Amadou DS Bah exprime ses sentiments en ces termes : « C’est un soulagement, c’est une grande fierté d’avoir entendu ce verdict. C’est le couronnement de 14 ans de labeur, de travail acharné des victimes, des organisations qui les accompagnent et les avocats donc nous sommes assez satisfaits du verdict nous pensons qu’il reflète la vérité et surtout il est conforme à la loi. Nous sommes soulagés que le tribunal ait pris cette décision.» s’est il réjoui avant de remercier le tribunal pour avoir rendu cette décision: « Nous remercions le tribunal pour avoir pris la responsabilité de rendre justice aux victimes parce que depuis 14 ans, on a nié leurs statuts de victimes. Aujourd’hui le statut des victimes est reconnu aux personnes que nous avons assisté, donc je pense que c’est quelque chose dont on doit être fière d’avoir participé dans l’histoire judiciaire de la Guinée. »
Plus loin il salue la décision et crois que ce verdict servira de leçon à ceux qui sont au pouvoir et ceux qui prétendent être au pouvoir dans l’avenir : «Je crois que cette décision va sonner de glade de l’impunité dans notre pays et va servir de leçon pour ceux qui étaient au pouvoir ou qui entendent exercer le pouvoir.
Puisqu’il n’est pas nécessaire de réprimer la population pour pouvoir se maintenir au pouvoir.»,a conseillé l’avocat Me Amadou DS Bah.
Mohamed Marie FOFANA pour Lunique360.com