Préparatifs de la rentrée scolaire : les vendeuses désespérées face à la rareté des clients
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À l’approche imminente de la rentrée scolaire en Guinée, prévue par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire, le 25 septembre prochain un malaise grandit chez les vendeuses de fournitures scolaires. Malgré l’afflux attendu d’acheteurs, la réalité du terrain est tout autre : les marchés sont désertés et les ventes stagnent.
Dans une visite effectuée ce vendredi matin 20 juillet 2024 au grand marché de Matoto, notre reporter a recueilli les témoignages poignants de plusieurs commerçantes, impuissantes face à la conjoncture économique actuelle.
Fatoumata Camara, vendeuse de fournitures scolaires, exprime son désarroi : « Depuis ce matin, je suis assise à attendre. Les clients viennent, demandent les prix, mais repartent les mains vides. Ils se plaignent des prix trop élevés, mais ce n’est pas de notre faute. Les coûts chez les fournisseurs ont grimpé. Je supplie le gouvernement de revoir les prix à la baisse », déclare-t-elle avec amertume.
Djaka Camara, également vendeuse de fournitures, se dit inquiète du faible engouement cette année. « Nous vendons les mètres de tenue kaki et bleue entre 20 000 et 25 000 GNF, et les sacs d’écoliers entre 80 000 et 180 000 GNF, selon la qualité. Mais le marché est bloqué. Nous avons investi des millions, mais récupérer nos bénéfices semble impossible. Les gens viennent plus pour demander les prix que pour acheter. Depuis ce matin, je n’ai toujours pas eu de premier client”, se lamente-t-elle.
Face à cette situation, les commerçantes demandent un allègement des conditions économiques, espérant que le gouvernement prenne des mesures pour faciliter la vente des fournitures scolaires avant la rentrée.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com
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