Ouverture de la réunion délocalisée de la commission mixte de la CEDEAO : Dr Dansa Kourouma lance les activités de cette rencontre

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Une réunion délocalisée de la Commission mixte Santé/Education, Science et Culture/Télécommunications et Technologie de l’information/Industrie et Secteur privé s’est ouverte ce mardi 3 septembre 2024 à Conakry. ‘’Promouvoir les services et l’éducation pour la santé dans l’espace Ouest africain: rôle du Parlement de la CEDEAO’’ est le thème retenu pour cette rencontre. Cette cérémonie à réuni les membres du gouvernement, les conseillers nationaux et plusieurs autres personnalités du pays. Cette activité se tiendra du 3 au 7 septembre 2024 à Conakry.

Dans sa prise de parole, Dr Dansa Kourouma s’est tout d’abord réjoui de l’organisation de cette réunion en Guinée, il estime que des projets sont en cours pour garantir l’éducation et la santé dans la sous région.

«Il y a une convergence sans ambages avec les contours de notre vision, telle qu’exprimée dans le texte d’avant-projet de nouvelle Constitution dans la vulgarisation duquel nous nous attelons progressivement.
En effet, dans ce texte, un certain nombre de choix sociétaux sont faits et qui sont en résonance avec vos préoccupations ou, si vous préférez, avec vos légitimes interrogations. Je pourrais ici en relever furtivement quelques-uns. Nous avons par exemple, opté de poser que l’État garantisse à toute personne le droit à l’éducation et à la formation. Qu’il prescrive le caractère prioritaire de l’éducation nationale. Qu’il garantisse la gratuité de l’enseignement, l’accès obligatoire et le maintien des enfants à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. » a-t-il fait savoir

De son côté, la présidente du parlement de la CEDEAO Hadja Mémounatou IBRAHIMA précise que Cette rencontre, permettra donc, par ses contributions, ses observations et ses recommandations, de sensibiliser les députés sur les services et l’éducation pour la Santé en vue d’outiller les élus de la Communauté pour contribuer de manière significative à la promotion des politiques de Santé dans les États membres de la CEDEAO.

« En s’inscrivant dans les priorités nationales et régionales de santé publique, ces programmes permettront d’adopter une approche globale qui cible les comportements à risque dès le plus jeune âge. En mettant l’accent sur des démarches pédagogiques innovantes, les curricula contribueront à promouvoir le bien-être des individus et des communautés, à intégrer la santé dans le développement local. » a-t-elle souligné

Par ailleurs, c’est le ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’alphabétisation qui a pris la parole au nom du ministre de la santé et de l’hygiène publique, dans son allocution, il déclare qu’il est crucial d’intégrer l’éducation pour la santé dans nos programmes scolaires pour sensibiliser les jeunes dès leur plus jeune âge aux bonnes pratiques sanitaires.
« Ces défis sanitaires sont intrinsèquement liés aux défis éducatifs que notre pays doit relever. Le taux net de scolarisation au niveau primaire est de 79,8 %, tandis que le taux d’achèvement du cycle primaire est de 61,5 %. L’analphabétisme, touchant près de 68 % des adultes, complique davantage l’adoption de comportements favorables à la santé, notamment en matière de prévention des maladies et de suivi des soins. Il est crucial d’intégrer l’éducation pour la santé dans nos programmes scolaires pour sensibiliser les jeunes dès leur plus jeune âge aux bonnes pratiques sanitaires. De même, des campagnes d’alphabétisation ciblées, accompagnées de programmes d’éducation pour la santé, sont indispensables pour toucher les populations adultes et vulnérables. L’éducation pour la santé doit être envisagée comme un service public, intégré de manière cohérente dans nos politiques de développement. Pour atteindre nos objectifs, il est impératif que nous mobilisions les ressources nécessaires et que nous renforcions la collaboration entre les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’industrie, et du secteur privé. Cette réunion est une opportunité de mutualiser nos expériences, de tirer des leçons des initiatives en cours dans d’autres États membres de la CEDEAO, et de formuler des recommandations concrètes pour améliorer l’efficience de nos programmes de santé. » a conclu le ministre Jean Paul Cedy

Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com

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