Orientation/Gupol 2023 : casse-tête des bacheliers confortés à d’énormes difficultés

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L’État guinéen dans le souci de se connecter au monde numérique, a instauré en 2014, un nouveau système d’orientation des bacheliers dans les universités et institutions d’enseignement supérieur du pays. C’est dans ce contexte qu’une plateforme dénommée “Gupol” a été créée par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Malgré ses atouts, l’utilisation de cet outil apparaît comme une “épée damoclès” pour la plupart des nouveaux étudiants. Ceux de la session de 2022-2023, ne sont pas épargnés, puisque certains d’entre eux ce sont exprimés à notre micro.

Officiellement lancée le 4 septembre dernier, l’orientation des bacheliers de l’année 2023 prend fin ce jeudi 14 septembre. Cette opération qui s’effectue en ligne à travers la plateforme Gupol, est un réel souci pour certains. Au micro de lunique360.com, s’est confié le jeune Thierno Sadou Baldé.

« J’ai rencontré assez de difficultés au cours de ce processus. Premièrement, au niveau de l’inscription. Je faisais tout ce qu’il fallait, mais à chaque fois quand j’arrive à ce niveau on me dit qu’il y a certaines informations qui manquent. J’ai tenté impossible, j’ai vérifié ma carte et j’ai trouvé qu’il n’y avait pas une conformité entre l’information qui se trouve sur la carte et celle qui s’affiche sur l’inscription. Du coup, quelqu’un m’a dit que c’est au niveau de mon école d’origine. Une fois là-bas, j’ai effectivement compris qu’il y avait le souci.

Autre difficulté également, c’est au niveau de l’Identification Nationale Étudiant (INE). Après avoir ouvert mon compte, j’ai essayé de taper cet INE, j’ai vu que ça ne venait pas. Je me suis patienté jusqu’à un moment après j’ai reçu mon INE. C’est à partir de là que j’ai commencé à me connecter maintenant afin de faire mes choix. Sincèrement, ça n’a pas été facile», a-t-il relaté.

Ce nouvel étudiant n’est pas le seul à faire fasse à cette épreuve. Ancien élève de la terminale sciences mathématiques, Moussa Mohamed Condé en est un autre exemple type.

« Tout a commencé par l’ouverture d’un compte Orange Money. C’est par là suite que j’ai fait l’inscription et obtenir un message pour me dire que je dois recevoir un E-mail dans ma boîte. Malheureusement, je suis rentré dans les messages reçus mais je n’ai pas retrouvé de nouveau message, puisque le réseau était perturbé», s’est confié cet autre.

Interrogé sur ce sujet, ce formateur informaticien a noté quelques facteurs méconnaissables par des bacheliers qu’il l’a reçu dans son centre.

« La plupart avait un problème de choix. Ils ne savaient pas concrètement qu’est-ce qu’il fallait aller faire à l’Université. Je pense que cela est un souci majeur. Il a fallu plusieurs demandes afin que d’autres puissent me définir clairement leur choix. En plus, un nombre important aussi n’avait pas de compte E-mails. Il fallait donc commencer par ça, avant de procéder au choix», a martelé Mamadou Adama Barry.

Au regard de toute cette réalité, il faut dire que l’État à travers le département de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, devra encore fournir assez d’efforts pour améliorer ce processus. En le faisant, cela pourrait éviter des manquements susceptibles de faire perdre certains bacheliers.

Mamadi Bérété pour lunique360.com

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