New York : Dr. Morissanda Kouyaté clarifie les enjeux de la Transition guinéenne face à la CEDEAO
En marge de la 79e Assemblée Générale des Nations-Unies à New York, la délégation guinéenne, conduite par le Premier ministre Bah Oury et le ministre des Affaires étrangères, Dr. Morissanda Kouyaté, a eu une rencontre avec la CEDEAO. L’objet de cette discussion était l’avenir de la Guinée et le processus actuel, souvent résumé par le terme “Transition”, que Dr. Kouyaté préfère appeler “refondation”.
Il a clarifié la position du gouvernement de la transition vis-à-vis des attentes régionales et internationales. « La délégation guinéenne poursuit son programme. Il ne s’agit pas seulement de transition mais de refondation. Nous ne pouvons pas nous concentrer uniquement sur une partie du temps et négliger le développement social, économique et politique du pays », a déclaré Dr. Morissanda Kouyaté. Selon lui, la Transition n’est pas une phase éphémère mais un processus ambitieux destiné à établir des fondations solides pour une Guinée renouvelée.
Cette déclaration a apaisé les préoccupations de la CEDEAO, tout en soulignant que le gouvernement actuel ne se limite pas à une gestion provisoire. Au contraire, les autorités guinéennes insistent sur une transformation complète et pérenne du pays, affectant tous les domaines du développement. Le ministre a insisté sur le fait que les efforts pour stabiliser la Guinée ne devraient pas occulter les réformes sociales, économiques et politiques essentielles à son avènement.
La réunion entre la délégation guinéenne et la CEDEAO se déroule dans un contexte où la communauté internationale surveille attentivement l’évolution de la situation en Guinée, en particulier concernant l’organisation des élections et la progression vers une démocratie stable.
Le ministre Morissanda Kouyaté a mis en exergue l’importance de la coopération régionale et internationale pour soutenir le processus de refondation.
Ce discours révèle que les autorités guinéennes se concentrent désormais sur la refondation du pays plutôt que sur la tenue d’élections.
Alpha Bah