Michel Pépé soutient Guillaume Hawing :« je pense que c’est très inquiétante de laisser perdurer ses pratiques déshonorantes »
Une lettre relative au mode vestimentaire et la coiffure des élèves dans les écoles et établissements publics et privés a été publiée hier par le département de l’enseignement pré- universitaire et de l’alphabétisation. La dite note interdit aux jeunes filles et garçons, entre autres le port des jupes courtes à la place des robes, des chainettes à la cheville, des boucles au nez des mèches; la casquette, mais aussi des culottes à la place des pantalons, mettre fin aux coiffures vulgaires et des casquettes pour les garçons. Interrogé ce vendredi, 15 septembre par notre rédaction, le Secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), a salué ladite décision ministérielle, qui selon lui, mérite d’être appliquée afin que le respect du style vestimentaire soit au centre des préoccupations des encadreurs et parents d’élèves.
« Cette annonce est normale car ça permet d’éduquer. Ils est important de rappeler que l’éducation est un centre de formation, d’instruction, d’enseignement, d’apprentissage et de transformation quantitative et qualitative de l’élève pour le rendre utile à lui-même, à sa famille et à la société toute entière. L’école est un lieu de socialisation, d’acquisition du savoir : (vivre, faire et être). Et donc l’enfant qui nous a été donné par la société en vue de l’éduquer, doit s’inscrire dans la même dynamique par rapport d’abord à l’esthétique vestimentaire. Puisqu’on dit par endroit que l’habit ne fait pas le moine, mais on remarque le moine par son habillement.
Aujourd’hui avec tout ce que nous connaissons dans les école comme harcèlement sexuel, procosité sexuelle, consommation abusive du stupéfiants et tant d’autres, je pense que l’heure est très inquiétante de laisser perdurer ses pratiques déshonorantes, déviantes et qui amènent les élèves à s’écarter des normes éducatives inscrites dans le règlement intérieur de l’école», a soutenu Michel Pépé Balamou.
Pour que ce combat aille de l’avant et soit d’une réussite, cet acteur de l’éducation a, au nom des syndicats, promet d’accompagner le Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation. Cela, pour permettre aux élèves de mieux s’adapter au meilleur mode vestimentaire dans les établissements publics et privés.
« Si le ministre met des moyens pour l’application de cette décision, à ma foi, je pense que l’étique vestimentaire de nos élèves en milieu scolaire va être soigné. Au-delà de l’école, les parents doivent aussi veuiller sur le style vestimentaire de leurs enfants. Un parent doit apprendre à son enfant comment s’habiller. Et si les élèves trompent leurs parents pour mieux s’habiller et que dans leur sac ils ont d’autres tenues extravagantes, il faudrait que l’école prenne le relais pour pouvoir jouer le rôle des parents; puisque l’école n’est pas seulement un centre d’instruction, mais aussi un centre d’éducation. Nous pensons donc que c’est une très bonne mesure», a-t-il indiqué, avant de proposer comme alternative au ministre Guillaume Hawing, la tenue traditionnelle à la Burkina Faso ( coton ou bassin), dans le seul souci de mieux valoriser la culture guinéenne.
Mamadi Bérété pour lunique360.com