Lainé (Lola) : une localité envahi par les éleveurs étranger -

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Pour attirer l’attention des autorités compétentes sur la crise qui perdure depuis quelques mois entre les éleveurs étrangers et locaux à Lainé (Lola) en Guinée Forestière, le Comité de crise sur les Zébus à animé une conférence de presse, ce lundi 11 mars 2024 à la maison commune des journalistes.

Selon Me Michel SONOMOU c’est une situation qui date depuis le Jeudi 11 janvier 2024. Il s’agit des bouviers venus d’autres pays de la sous région avec des milliers de têtes de troupeaux qui détruisent les travaux champêtres des paysans de la population locale. « Le 11 janvier 2024, les jeunes se sont levés pour demander que les bouviers quittent définitivement les lieux. Ils sont ainsi allés vers les autorités locales c’est-à-dire le maire et le sous préfet. Donc, c’est là a commencé les concertations. Le lendemain il y a eu les mouvements de mécontentement. Entre temps, les policiers sont venus pour calmer la situation. Comme ils n’étaient pas nombreux, ils ont replié parce que les jeunes avaient mis un barrage pour ne pas avoir accès à la ville… Le même jour le maire a demandé aux jeunes de l’accorder un délai de 72h. Au cours de ces négociations, un bouvier s’est permis de tirer à bout portant sur un jeune, cela a crée de la tension. Il a fallut l’intervention des autorités religieuses… », a expliqué Me Michel SONOMOU.

Plus loin il nous fait savoir que les militaires venus calmer la situation se sont plutôt accaparé des biens des populations avant de leur arrêté. « Un renfort de 28 véhicules est venu de Lola et de N’Zérékoré avec des militaires lourdement armés. Ils sont venus fin prêts… Quand ils sont entrés dans la ville au lieu de maintenir l’ordre, ils se sont mis à tirer. Ils sont rentrés dans les maisons pour prendre l’argent des gens et leurs arrêtés ensuite… », a-t-il regretté.

Pour terminer, il a au nom de la population de Lainé, invité les autorités à prendre des dispositions nécessaires afin de leur séparer des bouviers qui cherchent à se sédentarisé sur leur territoire.

Faut il rappeler que cette intervention militaires a fait un total 174 victimes.

Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com