Kissidougou : Que recommandent les éleveurs à Félix Lamah, nouveau ministre de l’agriculture et de l’élevage ?

Read Time:2 Minute, 0 Second

La préfecture de Kissidougou, située dans la région forestière de la Guinée, est l’une des zones où l’élevage est pratiqué depuis longtemps. Cependant, cette ville peine toujours à réaliser des avancées significatives dans ce secteur en raison de certaines difficultés rencontrées par les acteurs de ce secteur.

Interrogé par notre rédaction ce vendredi 29 mars 2024, le porte-parole des éleveurs de Kissidougou, Hassane Bah, a évoqué les problèmes d’insécurité auxquels sa localité est confrontée. «Les difficultés que les éleveurs de Kissidougou rencontrent sont énormes comme la plupart à travers le pays, mais ont va s’accentuer sur la sécurité, nous n’en n’avons pas la protection qu’il nous faut autour de nos investissements et pourtant les éleveurs de bovins investissent assez dans leur activité. Mais malheureusement aujourd’hui, trouver un emplacements pour pratiquer l’élevage est une casse tête, il ya tellement de difficultés de trouver un emplacement et quand tu arrives à en trouver, mettre les animaux en sécurité est tout un problème puisqu’il y’a des gens qui se permettent à travers des coupe coupe ou des machette de leurs blessés, voir même les tués, parfois tu portes plainte auprès des autorités ça reste sans suite », a t-il regretté.

Pourtant, une loi sur le code pastoral a été adoptée pour sécuriser les éleveurs et leurs animaux. Le porte-parole des éleveurs de Kissidougou demande au nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Élevage de les aider pour la mise en œuvre de cette loi.

«C’est d’abord remercié l’ancien ministre qui a fait beaucoup de choses qui ont permis aux éleveurs d’avoir une certaines positions, le nouveau code pastorale qu’il a proposé, a été adopté par le CNT y a une grande avancée, je pense qu’il manque la promulgation de cette loie. Nous demandons au nouveau ministre d’appuyer ce nouveau code pour qu’il soit promulgué et qu’il puisse entrer en vigueur. Car il prend en considération la plupart de nos difficultés. Nous lui souhaitons la bienvenue et nous souhaiterions qu’il vienne nous rencontrer du côté de Kissidougou pour qu’il puisse s’imprégner des difficultés que nous rencontrons. Nous attendons de lui aussi d’être disponible pour nous et surtout d’être à l’écoute», a lancé Hassana Bah.

Plus loin Hassan Bah a évoqué d’autres difficultés concernant le comportement de certains membres de la diaspora qui viennent inculquer dans la tête des villageois certaines pratiques contraires à leur système d’élevage.

Doussou Konaté pour lunique360.com

 

About Post Author

bah

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Fête des pâques : la journée du lundi 1er avril est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du Territoire National.
Next post Dissolution des conseils communaux : « Nous nous opposons catégoriquement à la mise en place des délégations spéciales », dixit Lansana Komara