Kissidougou : découverte d’un corps sans vie dans le grand cimetière
Les cas de suicide sont devenus de plus en plus récurent dans la préfecture de Kissidougou. Après l’homme d’une cinquantaine d’années, c’est autour d’un jeune d’une vingtaine d’années qui s’est suicide, ce Vendredi 12 Avril 2024. Le drame s’est produit dans le grand cimetière de la préfecture de Kissidougou.
Vénus dans l’intention de cueillir des mangues au grand cimetière, ce jeune raconte sa mésaventure avec ses amis. 《J’étais avec un ami et un de mes petit, nous avons quitté la maison dans l’intention de chercher des mangues. Nous avons cueilli certaines mangues à l’extérieur du cimetière. C’est ainsi que nous avons décidé de rentrer dans la cour pour en avoir plus. Quand nous sommes rentrés, arrivés à un certain niveau, j’ai vu un corps suspendu à la corde, mais, mes amis ne l’avaient pas vu. Je me suis mis à courir. Ils pensaient que c’était quelqu’un qui nous chassait. C’est ainsi qu’ils m’ont suivi jusqu’à ce qu’ils se blessent avec la clôture du cimetière. Nous nous sommes rendus chez le chef de quartier pour le tenir au courant 》, explique Guirassy Keita.
Docteur Siaka Doukouré, médecin légiste du district sanitaire de la préfecture de Kissidougou soutient que cette pendaison est le fruit de sa volonté parce selon lui, qu’aucune trace de sévir n’existe sur le corps.《Le cas de suicide devient récurrent dans la commune de Kissidougou…Le corps a été trouvés dans un état d’inerte. Mais il était pendu. C’est sa volonté. Parce qu’à le voir y a aucune trace de sévir sur le corps. On voit une luxation du coup, également la profusion linguale signalant la lutte entre la vie et la mort même les orteils qui rataient sur la terre ont finalement saigner…》 a-t-il soutenu.
Le chef de quartier de Sogbè 1, Lamine Touré a invité les jeunes à s’éloigner des produits excitants et d’avoir des échanges avec leurs parents. 《C’est la deuxième fois qu’un cas pareil se reproduit dans mon quartier Sogbè 1. J’invite donc les jeunes à s’éloigner des vices qui sont à l’origine. Si c’est les soucis qui le font, qu’ils essayent d’avoir des discussions sincères avec leurs parents》, a souhaité Lamine Touré chef de quartier Sogbè 1
A noter que l’identité du jeûne est toujours inconnue.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com