Incertitudes autour des élections en Guinée : l’UFDG exige la vérité de la part du gouvernement

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Le 31 décembre 2024 est la date fixée par les autorités de la transition guinéenne en accord avec la CEDEAO pour organiser des élections et mettre fin à la période de transition. Cependant, vu l’évolution de la situation, de nombreux observateurs se demandent si cet accord sera respecté, surtout après la conférence de presse tenue la semaine dernière par le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, accompagné du ministre secrétaire général à la présidence, Général Amara Camara et le ministre de la culture et du tourisme Moussa Moïse Sylla.

Ce samedi 27 juillet 2024, le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), après l’assemblée générale hebdomadaire du parti, s’est exprimé sur ce sujet devant les journalistes. Joachim Baba Milimono a exhorté le Général Mamadi Doumbouya et son équipe à dire la vérité au peuple de Guinée, s’ils ne sont pas en mesure de respecter l’accord signé avec la CEDEAO.

« Ceux qui représentent la république devraient s’imposer la discipline d’éviter le mensonge. C’est quand même de notoriété publique que les autorités dirigeantes actuelles de la Guinée ont pris de l’engagement vis-à -vis de la CEDEAO et que cet engagement les contraint à organiser les élections en vue de sortir de la transition au plus tard le 31 décembre 2024. Maintenant s’ils ne sont pas en mesure de le faire et alors qu’ils disent à la Guinée et aux institutions partenaires qu’en raison de ceci et de cela le calendrier tel que pré établi ne saurait être tenu et on tirera des conséquences. »

Par ailleurs, il déplore le fait que la junte au pouvoir ait tenté d’ignorer qu’il n’y a aucun accord formel entre elle et la CEDEAO:

« Mais qu’on dise qu’il n’y a d’engagement formel entre eux et la CEDEAO quand à la sortie de la transition le soir du 31 décembre 2024, je suis désolé mais c’est un gros mensonge de la part de ceux qui nous représentent et ce n’est pas étonnant que notre pays soit totalement déliquescent au regard de l’altitude immorale de ces personnes qui nous aujourd’hui gouvernent » a t-il déploré.

En conclusion, l’incertitude plane toujours sur la capacité du gouvernement de transition à tenir ses engagements électoraux. L’UFDG, par la voix de Joachim Baba Milimono, appelle à la transparence et à la vérité, mettant en garde contre les conséquences d’un éventuel manquement. Alors que le délai du 31 décembre 2024 approche, la pression sur le gouvernement s’intensifie, rendant crucial le respect des engagements pris pour garantir la stabilité politique en Guinée.

Mohamed Marie Fofana pour lunique360.com

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