Immatriculation plaques pour motos : des conducteurs de Kankan crient à la cherté devant la mairie
L’État guinéen à travers le ministère des transports, a pris une décision visant à exiger aux détenteurs d’engins roulant de s’approprier des pièces, notamment des plaques d’immatriculation, des vignettes mais aussi des assurances. Ladite décision bien que salutaire, continue de souffrir quant à la concrétisation. Un fait qui s’explique par la cherté, qui a plusieurs fois été dénoncée par des propriétaires de motos. C’est dans ce contexte que des jeunes de Kankan ont pris d’assaut la devanture de la mairie ce vendredi, 27 octobre 2023 pour dénoncer ce prix.
« Cette initiative d’obtention des nouvelles plaques et vignettes est bonne. Sauf que c’est un peu difficile pour nous, parce-que ce qu’on gagne et ce qu’on dépense rien à la même chose. Les nouvelles autorités devraient comprendre que le prix de ces plaques est très cher, vue la conjoncture actuelle», a martelé Kaba Condé taxi motard.
À en croire ces conducteurs dans la foulée, si l’État campe sur sa position des un million comme prix fixé pour l’obtention de chaque plaque, il sera évident que le transport grimpe à la va-vite. Et conséquences selon Foromo Miliomo un autre conducteur, ce sont les citoyens à la base qui vont continuer à souffrir.
« Si l’État dit que la plaque c’est à 1.000.000 GNF, moi je peux aussi peut fixer mon prix. Mais dans tout ça, ce sont les charges des populations qui vont tout de suite augmenter. Au-delà de la cherté de ces plaques, nous sommes également confrontés à d’autres réalités, notamment des barrages, où les agents nous font souvent dépenser », a confié cet autres motard.
Face à cette situation, ces taxi motard de Kankan Nabaya, interpellent les autorités actuelle de revoir à la baisse ce prix, ceci pour donner l’avantage à tout le monde.
« C’est difficile à comprendre. Il y a certains par exemple qui ont acheté des ancienne plaques rouge pour leurs motos qui n’ont pas encore fait une année. Et maintenant, on te demande encore d’acheter à nouveau à nouveau une plaque à plus de 950.000fg. Pourtant, c’est l’État lui-même qui nous a vendus cet autre genre de plaque et c’est ce même État qui nous demande d’acheter encore la nouvelle plaque. Cela est compliqué pour nous parce que c’est cher. Nous demandons alors aux nouvelles autorités de revoir ce prix. Les gens ne travaillent pas à part la conduite des motos pour juste subvenir à leurs besoins familiaux», ont-ils laissé entendre.
Il faut rappeler que plusieurs conducteurs perdent actuellement leurs clients, au risque de tomber dans les filets de la police routière.
De Kankan, Ibrahima Kalil Diawara pour lunique.com 360
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