Guinée : le FNDC dénonce la disparition de deux opposants et un «État de non-droit»

Read Time:1 Minute, 19 Second

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dissous en 2022, réagit vivement à la disparition de Fonikè Menguè et Mamadou Billo Bah, deux de ses membres clés. «Le gouvernement est dans le déni… nous sommes dans un État de non-droit», déclare Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planifications du FNDC.

Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement de transition, a affirmé mardi sur RFI que les autorités n’avaient «aucune nouvelle» des deux figures de la société civile, enlevées début juillet. Il a qualifié d’ «histoires» le témoignage de Mohamed Cissé, jeune militant qui a rapporté leur enlèvement par des hommes lourdement armés. Une plainte a été déposée en France par les familles des disparus contre le chef de la junte guinéenne.

Pour Sékou Koundouno, la situation est claire : «Le gouvernement est dans le déni et pris de panique avec les révélations de Mohamed Cissé qui prouvent que nos camarades ont été arrêtés, enlevés, torturés. Dans un État sérieux, la justice se serait saisie de ces éléments. Malheureusement, toutes les institutions sont inféodées à Mamadi Doumbouya. Nous sommes dans un État de non-droit, un État voyou où les libertés individuelle et collective sont supprimées, où les médias les plus crédibles sont fermés, et où l’opposition politique et sociale est muselée.»

Le FNDC, résolu et déterminé, promet de mettre fin à cette situation au plus tard le 31 décembre 2024. En janvier dernier, il a lancé un compte à rebours pour la fin de la transition politique.

Rapporté par Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com

 

 

 

 

 

About Post Author

bah

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Décret : Le Général Mamadi Doumbouya nomme de nouveaux cadres au ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat