Enseignement Supérieur : « Nous n’allons pas surseoir à cette grève, tant que nos points de revendication ne soient satisfaits », menace le SNAESURS
Après un préavis de grève lancé la semaine dernière, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ( SNAESURS) est désormais passé à la vitesse supérieure. Dans un communiqué largement diffusé hier lundi dans la presse guinéenne, ces enseignants chercheurs ont annoncé une grève générale et illimitée dans les installations d’enseignement supérieurs du pays, les centre de recherche de documentation, d’information et le ministère de l’enseignement supérieur et de l’innovation. Comme prévu, l’effectivité de ladite grève a été observée ce mardi, 18 juillet 2023 selon le premier secrétaire général de cette structure, ce après plusieurs tentatives de rentrer en contact avec la ministre Dr Diaka Sidibé.
Dans la plate-forme revendicative, ces apprenants du supérieur réclament entre autre: la signature des textes d’application, l’engagement des contractuels dans les institutions d’enseignement supérieur, des centres de recherches et de documentations, mais également la question d’autonomie des institutions d’enseignement supérieur existant en République de Guinée.
« Puisque nous n’avons pas puis trouver un terrain d’attente, on a pas pu négocier pendant la période de préavis de grève. Aujourd’hui donc, nous passons à la vitesse supérieure en déclenchant cette grève. Déjà, je peux vous rassurer que la grève est suivie a 100%. Vous pouvez de toutes les façons, allez au département pour vérification. Du ministère jusqu’au centre de recherche en passant par les institutions d’enseignement supérieur, les universités le mot d’ordre reste le même. C’est pour vous dire que nous n’allons pas surseoir a cette grève tant que nos points de revendication ne soient satisfaits. Et donc, la grève continue», a fait savoir le premier secrétaire général du SNAESURS, Mouctar Bah.
Poursuivant sa communication, il lance un message aux syndiqués, les invitant à serer les coudes pour un meilleur résultat.
« Je leur demande tous de maintenir le cap en suivant le mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications, puisque ce sont des revendications légitimes et légales», a-t-il indiqué, n’excluent néanmoins pas des négociations devant aboutir à la satisfaction des différents points de revendications.
Kadidja Soumah, pour lunique360.com