Dr. Ben Youssouf Keïta se démarque de l’appel à la ville morte : “Nous privilégions le dialogue inclusif”
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Alors que les Forces Vives de Guinée (FVG) appellent la population du Grand Conakry à observer une journée de ville morte le 12 août 2024, en protestation contre l’emprisonnement des leaders du FNDC (Foniké Menguè et Billo Bah), la cherté de la vie, et pour exiger un retour à l’ordre constitutionnel d’ici le 31 décembre, le débat fait rage au sein de la classe politique. Si certains acteurs soutiennent cette initiative, d’autres préfèrent une approche différente.
C’est le cas de Dr. Ben Youssouf Keïta, président de l’Alliance pour le Changement et le Progrès (ACP), qui a exprimé une position claire et ferme : « Nous ne prendrons pas part à cette ville morte. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas de cet avis. La manifestation est un droit garanti non seulement par la constitution défunte, mais aussi par la charte de la transition. Cependant, en cette période de transition, nous pensons que les manifestations ne sont pas la solution. nous prônons un dialogue inclusif. »
Dr. Ben Youssouf Keïta, fort de son expérience politique de 2009 à 2024, souligne que les manifestations passées n’ont pas toujours produit les résultats escomptés. Selon lui, la Guinée doit tirer des leçons du passé et privilégier un dialogue sincère, où chacun mettra en avant l’intérêt supérieur de la nation. « Ceux qui dirigent le CNRD aujourd’hui doivent tendre une main franche et discuter objectivement avec tous les acteurs politiques », a-t-il insisté.
Pour Dr. Keïta, le dialogue est la clé pour éviter une nouvelle transition en Guinée. Il appelle les dirigeants actuels à reconnaître que « seul le pouvoir de Dieu est éternel » et à engager un dialogue inclusif, dont les conclusions devront être appliquées avec rigueur et sans ingérence extérieure.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com
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