Dossier Babila vs Charles WRIGHT: l’audience renvoyé au 8 juillet pour les délibérés

Read Time:1 Minute, 48 Second

Le procès dans l’affaire Charles WRIGHT contre Mamoudou Babila Keïta s’est poursuivi au tribunal de première instance de Mafanco ce jeudi 27 juin 2024. Notre confrère est poursuivi en justice par l’ex garde des sceaux pour diffamation par voie de presse.

Pendant que l’audience se poursuivait dans la matinée, l’avocat de la défense a introduit une requête de suspicion légitime à cause des liens d’amitié que le juge entretiendrait avec le plaignant.

Les avocats de la défense et le parquet se sont opposés à cette requête de l’avocat de la défense. C’est ainsi que le juge audiencier a donné la parole au conseil du prévenu.

En répondant donc aux questions de son conseil, le journaliste a martelé que le contrat de rénovation de la maison centrale n’est pas enregistré au niveau de l’ARMP. Il a ajouté que le marché a été attribué à quatre entreprises dont deux ne sont enregistrées ni à l’APIP, ni aux impôts encore moins à la caisse nationale de sécurité sociale. Pour ce qui concerne les deux autres, Babila a révélé qu’elles ne sont pas dans leurs domaines de compétences ( BTP). L’une est dans la logistique et l’autre dans le commerce, a précisé le confrère. Il estime que tous ces manquements constituent une violation du code des marchés publics.

Pour les avocats de la partie civile, les faits sont constants. C’est pourquoi ils ont demandé au tribunal de condamner le journaliste au paiement d’un franc symbolique au plaignant, d’ordonner sa suspension et celle de son site pour trois mois à compter de l’expiration de la sanction de la HAC et d’ordonner aux frais du prévenu la publication de la décision dans trois journaux.

Le ministère public a requis contre Babila le paiement de 3 millions de francs guinéens et la destruction de l’article incriminé sur le fondement des dispositions des articles 98, 141, 142, de la loi sur la liberté de la presse.

L’avocat de la défense a plaidé pour la relaxe de son client pour délits non constitués conformément aux dispositions de l’article 544 du code du procédure pénale. Le juge a renvoyé l’affaire au 8 juillet 2024 pour décision être rendue.

Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com

About Post Author

bah

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Mort du général Sadiba Koulibaly : « C’était un homme fidèle, un homme loyal », témoigne Dr Ibrahima Sacko
Next post Procès des événements du 28 septembre : tristes derniers mots des accusés Marcel Guilavogui, Cece Raphaël Haba et Paul Mansa Guilavogui