Destruction de biens privés: une mère de famille condamnée pour destruction de biens privés
Ce Lundi 19 août 2024, N’Nady Touré âgée de 36 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Kaloum, pour des faits de destruction de biens privés au préjudice de sa mère adoptive Hadja N’Sira Touré. Des faits prévus et punis par l’article 523 du code pénal.
Placée sous mandat de dépôt depuis le 14 août dernier, cette marchande résidant à Yimbaya, mariée et mère de 6 enfants à reconnu les faits de destruction volontaire des vitres du bâtiment qui lui sont reprochés devant le tribunal.
“La première destruction c’était moi.
Je ne veux pas donner les détails. Tout ce que peux dire, dites à ma maman de pardonner” a-t-elle dit.
A la demande du ministère public, la prévenue explique la scène ainsi.
“On avait une pâtisserie là-bas. On a trouvé que c’était fermé, un autre jour j’ai trouvé que la porte était ouverte…Quand il y a eu la bagarre, j’ai cassé les vitres. Elle a porté plainte au haut commandement de la gendarmerie nationale. J’ai promis là-bas de réparer, mais une fois à la maison, je n’ai pas eu le temps. Le même mercredi, j’ai été déferrée à la maison centrale, je regrette, je vous demande pardon ainsi qu’à ma maman. Si le tribunal me libère, je ne vais plus casser les vitres là’’ a-t-elle promis.
Quant à la plaignante Hadja N’Sira Touré 1952, fonctionnaire à la retraite, a soutenu que l’origine de ces casses remonte à un litige entre elle et la grande sœur de la prévenue c’est pourquoi, elle n’a pas tardé à abandonner à sa décision de poursuivre sa fille adoptive.
“Les inspecteurs lui ont demandé de réparer les vitres de ma pâtisserie. Ce problème concerne sa sœur et moi. Je vous demande de la pardonner. Je vais pardonner ce qu’elle a gâté. Lorsqu’elle était avec moi, elle faisait des crises. Elle n’a qu’à rester chez elle à Yimbaya jusqu’à ce que le litige qui se trouve entre sa sœur finisse”, a demandé la plaignante.
Malgré les désistements de la partie civile, le ministère public a demandé à la juge audiencière de la maintenir dans les liens de prévention pour avoir commis la destruction des biens privés et pour la répression 6 mois d’emprisonnement assortis de sursis.
Cependant, la présidente du tribunal, Madame Apolline Gobou Thea l’a déclaré coupable, condamné à 2 mois assorti de sursis.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com