Délestage du courant électrique à Conakry: plusieurs activités sont impactées -

Read Time:2 Minute, 12 Second

L’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum a impactée plusieurs activités en Guinée. C’est le cas notamment de la société de l’électricité de Guinée (EDG). Conséquences le délestage de l’électricité. À Conakry, la majeure partie des localités ne bénéficient de l’électricité que 12 heures sur 24.

Avant d’appliquer cette mesure de fourniture en alternance du courant, la société en charge de la fourniture de l’électricité avait déjà informé la population. Une déclaration hautement saluée par Kerfalla Diakité. Car pour lui, cette coupure ne doit pas surprendre vu qu’un avertissement a été donné. «Les Guinéens sont habitués à l’électricité. La coupure fait mal mais le gouvernement a joué à son tour un rôle primordial car il a sorti un communiqué en informant toute la population guinéenne à propos de cette coupure. Donc avant de le faire aussi, il a informé en disant qu’il est en dépannage quelque part. C’est quand même insupportable mais je prie la population de prendre patience en restant derrière les décideurs. Je suis sûr et certain qu’il va résoudre le problème du courant le plutôt possible pour soulager les guinéens. »

Le manque d’électricité engendre des conséquences néfastes sur l’économie du pays. Chose qui inquiétante Ibrahima Sory Camara. «Le manque de courant joue sur l’économie guinéenne parce qu’à travers ce courant là aujourd’hui que certains entreprennent. Tel que les vendeurs en ligne et autres. Donc sans cette électricité, ils ne vont pas faire leur commerce et ils vont rater beaucoup d’occasions. Cela bloque beaucoup de choses à leur entourage. Et cela est vraiment inquiétant. Regarde c’est la can qui arrive aussi alors qu’on n’a pas de courant. Et pourtant les guinéens vont regarder les matchs de façon favorable. »

Quant à Lamine Condé, élève, travaillant de manière simultanée entre l’école et la soudure se dit confronté à un problème de courant. Ce qui ralentit selon lui, son apprentissage. « Je fais la soudure en tant qu’élève. Mais comme en ce moment il n’y a pas d’école, on vient au travail mais on trouve encore qu’il n’y a pas de courant. A cause de tout cela, depuis ce matin je ne fais que dormir. Imaginez que tu quittes à la maison pour venir au travail et trouver encore qu’il n’y a pas de boulot, cela me fait mal profondément franchement. Pourtant on vient travailler pour faire des petits bricoles et aller donner de l’argent à nos mamans. Et si on a du mal à faire ça aussi, cela nous inquiète beaucoup. Que l’Etat nous aide là où nous sommes. Que le courant vienne c’est ce qu’on veut. », a-t-il plaidé auprès du gouvernement guinéen