Culture : C’est parti pour la 19éme édition du Festival National des Arts et de la Culture

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L’art et la culture au service de la paix et de la cohésion sociale’’, c’est le thème retenu cette année au compte de la 19ème édition du festival national des arts et de la culture. En présence du ministre de ce département, le président du conseil national de la transition CNT, cette cérémonie a officiellement été lancée à Conakry, ce mardi 12 décembre 2023 pour fermer portes et fenêtres, le 16 décembre prochain.

Dans son allocution, le ministre Alpha Soumah a tenu à rappeler qu’en treize (13) éditions, ces deux événements culturelles et artistiques d’envergure nationale et internationale ont permis à la Guinée de mettre sur la scène internationale du spectacle des groupes artistiques de notoriété mondiale, tels que les Ballets Africains, le Ballet National Djoliba.

« Il faut également noter l’ensemble Instrumental et choral National, le Bembeya Jazz National. les Amazones de Guinée, etc. Après plusieurs années de léthargie, nous voilà de nouveau sur le chemin du renouveau culturel de notre cher pays la Guinée », a fait savoir le numéro du département de la culture.

Le président du comité d’organisation a quant à lui, signifier que ce festival est une source d’inspiration et de fierté pour notre pays.

« Ce festival nous rappel non seulement la richesse de notre héritage culturel, mais aussi notre capacité à innover et à évoluer. Il nous rappel également que l’art et la culture sont des vecteurs essentielles du progrès et du développement de notre société », a mentionné Amine Touré.

Prenant part à cette rencontre, le président du conseil national de la transition, est lors de sa prise de parole, revenu sur les valeurs de notre culture.

« La domination de l’Afrique est le fait de la capitulation culturelle du continent, parce que la colonisation a fait douter l’Afrique de sa culture et a fait perdre l’Afrique, son identité culturelle. Pourtant, un peuple qui renonce à son identité culturelle est un peuple perdu », a conclu Dr Dansa Kourouma.

Kadiatou Tello Baldé 

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