CRIEF: de nouveau à la barre, Oyé Guilavogui émet des doutes sur l’impartialité de la cour

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L’ex ministre des Télécommunications sous l’ancien régime, Oyé Guilavogui devrait comparaître aujourd’hui devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Pour faute d’avocats qui ne se sont pas présentés dans la salle d’audience pour la poursuite des débats, l’accusé a laissé entendre qu’il en doute fort de l’impartialité de cette cour. Cette absence répétée des avocats a une fois été déploré par Me Amadou Baben Camara, qui représente l’agent judiciaire de l’État dans cette affaire.

« C’est vraiment incompréhensible, tantôt ils sont là, tantôt ils ne sont pas là, cela ne rassure pas. Mais entre temps ils écrivent quand-même à la cour mais au final ils refusent de venir à l’audience au détriment même de leur client parce que l’affaire n’a pas été jugée aujourd’hui. Ainsi le témoin n’a pas été entendu ce qui est vraiment regrettable», a-t-il laissé entendre.

L’accusé à la barre a exprimé sa méfiance quant à l’impartialité de la cour. A en croire Me Amadou Baben, l’ex ministre ne peut pas récuser la composition d’une cour, sans tenir compte du respect de la procédure en la matière.

« Nous sommes en matière pénale on ne peut pas récuser un juge comme ça ou une composition d’une cour. Il faut non seulement soumettre la demande, mais il faut aussi que ça soit jugé par une instance compétente. Et donc on ne se lève pas un beau matin pour dire qu’on a pas confiance à une juridiction il faut y procéder », conclut-il.

Il faut signaler qu’une fois de plus l’affaire a été renvoyée au 01er novembre prochain pour la poursuite des débats.

Mathos Sonomou pour lunique360.com

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