Conduite de la transition : un acteur politique craint un glissement de calendrier et averti Mory Condé!!!
Le retour à l’ordre constitutionnel conditionné par la mise en œuvre des dix (10) points du chronogramme de la transition enclenchée en 2021 à la suite d’un coup d’État perpétré le 05 septembre de la même année laisse déjà planer des doutes. Pour conduire le processus à bon port, un dialogue inter-guinéen a été mis en place, avec les parties prenantes comme des acteurs sociaux et politiques, mais aussi le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Ce mercredi 10 janvier 2024, le secrétaire général par intérim du PDG-RDA, un des acteurs clés à ce dialogue était l’invité spécial de nos confrères d’Espace FM dans l’émission des “Grandes Gueules”. Répondant aux questions des journalistes, Oyé Béavogui a souligné qu’à l’allure où vont les choses, c’est évident qu’il y aura forcément un glissement de calendrier.
Cet acteur politique a, dans son intervention, interpellé le ministre Mory Condé dont son département est partie prenante à faire de tout ce qui est possible afin d’éviter un glissement. Au contraire dira-t-il, le collectif des acteurs sociaux et politiques engagés à ce dialogue ne se laisseront pas faire.
« Pour nous du collectif, nous pensons que la structure est déjà là est le chemin a été banalisé. Tout dépend du leadership du Ministre Mory Condé et de sa façon de revoir sa coopération avec les acteurs sociaux politiques engagés dans le cadre du dialogue. Pour le moment on a eu aucune table ronde avec lui, puisque c’est avant hier que tout a été bouclé. On va attendre de voir comment il compte s’y prendre. Mais nous dirons clairement que s’il continue dans son ancienne pratique du passé pour compromettre le cadre de dialogue, on ne se laissera pas faire», a mentionné Oyé Béavogui.
Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, partie prenante à ce dialogue selon ce responsable du PDG RDA, n’a pas pu faciliter les choses devant donner l’assurance quant à la conduite des dix (10) points du chronogramme de la transition. C’est pourquoi il a affirmé que les cadres du collectif ont toujours des griefs contre le patron du MATD. « La question fondamentale à se poser aujourd’hui, est celle de savoir ce qui peut nous amener à respecter le chronogramme de la transition. Mais à l’allure où vont les choses, il y aura forcément un glissement de calendrier», craint l’ancien député.
Kadidja Soumah pour lunique360.com