Conakry sous les eaux : des inondations paralysent la capitale
Conakry, la capitale guinéenne, vit une nouvelle épreuve dramatique après les pluies torrentielles qui s’abattent sans répit depuis plusieurs jours. Ce samedi matin 24 août, les conséquences de cette météo dévastatrice ont pris une tournure catastrophique : les eaux en furie ont submergé le pont reliant Kobaya à Fossidé, un axe très important pour les déplacements des citoyens. En l’espace de quelques heures, cette infrastructure essentielle a été envahie par les flots, bloquant complètement la circulation et isolant des milliers de résidents.
Mais ce n’est pas tout. Non loin de ce pont, la situation est tout aussi alarmante. Le grand lac de Sonfonia, habituellement paisible, s’est transformé en une menace redoutable. Les pluies diluviennes ont fait déborder ses eaux, qui ont déferlé sur les routes environnantes, transformant les quartiers de Sonfonia en un véritable chaos. Les véhicules sont à l’arrêt, piégés par la montée rapide des eaux, tandis que les habitants tentent désespérément de trouver un refuge.
Ce double scénario d’inondation met en lumière la fragilité de Conakry face aux intempéries, et l’absence criante de solutions durables pour faire face à de telles crises. Les scènes de désarroi se multiplient : des familles séparées, des commerces submergés, des routes coupées, et une population livrée à elle-même, dans l’attente d’une intervention qui tarde à venir.
Ces inondations, d’une ampleur inédite, posent un regard important sur un question: comment la capitale guinéenne peut-elle se préparer pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir ? Tandis que la pluie continue de s’abattre et que les eaux continuent de monter, l’urgence d’une réponse efficace n’a jamais été aussi pressante.
Amadou Bah et Apha Mariama Bah pour lunique360.com