Conakry : Comment un collectif compte remédier aux violences sur l’axe?
L’axe Hamdalaye-Kagbélen, en passant Bambéto, Cosa, Sonfonia, est réputé pour des agissements, notamment lors des manifestations. Pour remédier à ces mouvements, le Collectif des Habitants et Usagers des Quartiers Riverains de la Route le Prince pour la Paix et la Solidarité, préconise quelques alternatives pour la culture de la paix dans ces différentes zones. C’est dans ce contexte que les membres ont animé une conférence de presse ce mardi, 25 juillet 2023 à Conakry.
Il a tout d’abord été question de présenter l’association et discuter sur des activités prévues, devant contribuer au maintien de la paix sur l’axe Hamdalaye-Kagbélen. L’idéal est non seulement traiter toutes les personnes au même pied d’égalité sans discrimination aucune, mais accompagner aussi les citoyens et citoyennes à participer à la vie de la nation avec des droits et responsabilités accordés à tous.
« Nous avons le sentiment que nous sommes laissés pour compte. Nos quartiers, secteurs, rues, marchés ateliers, écoles, lieux de négoces, des prestations de service, lieux de divertissement et les lieux de cultes sont ainsi devenus des lieux de théâtre des manifestations sociales et politiques, de répressions sanglantes, de violation des droits humains, d’arrestations ainsi que de déploiement massif et impressionnant des équipes de gendarmerie, de police et de l’armée, alors que nos habitants et usagers aspirent à la paix et à la prospérité comme tout autre guinéen de Kaloum, Dixinn, Matam, Labé, N’Zerékoré, Kankan, Kissidougou et vivant sur le territoire national. Et cela ne reste pas sans conséquences sur notre système éducatif local, qui subit des dures épreuves suite à l’interruption des cours en pleine année scolaires. Ajouter à cela, la participation des enfants à la violence, favorisant la déperdition scolaire, l’insuffisance d’infrastructures scolaires publiques au primaire et l’absence totale du secondaire dont collège», a déploré le président du collectif, Elhadj Amara DIOP.
La récurrence de ces manifestations, caractérisées souvent par des actes de vandalismes, de destruction des biens publics et prives mais aussi les pertes en vie humaine, emmène les populations à vivre dans l’angoisse totale selon le président. Ces comportements non catholiques estime ce doyen, sont généralement l’œuvre des jeunes manifestants en majorité mineurs, qui, envahissent souvent des quartiers. Face à cette situation, les membres du collectif dans leurs échanges, ont promis à travers des initiatives citoyennes, de faire de ces quartiers un havre de paix où la violence n’aura plus sa raison d’être.
« Il s’agira de créer surtout un environnement favorisant la restauration et le maintien d’un climat de paix sociale et durable sur l’ensemble des quartiers;
Promouvoir le Dialogue, la mise en débat et l’appui à l’amélioration de toutes politiques publiques ou des bonnes pratiques liées au bien-être et du vivre ensemble dans la Paix et la Solidarité; p
Promouvoir le dialogue, la mise en débat et l’appui à l’amélioration de toute politiques publique ou de bonnes pratiques liées au bien-être et du vivre ensemble dans la paix et la solidarité; Construire et maintenir également une paix durable. Infirmer, communiquer et sensibiliser auprès des citoyens, des familles, des ménages à l’échelle des secteurs et carrés;
Élaborer dans une approche participative et inclusive des acteurs d’un plan d’action opérationnel», ont-ils préconisé, tout confiant que leur collectif ne s’oppose pas à toute manifestation consacrée par la loi universelle et par la charte de la transition guinéenne.
Cependant, les membres dudit collectif disent n’avoir pas trouvé judicieux que l’axe Hamdallaye-Kagbélen, soit le seul et unique lieux de théâtre pendant ces manifestations.
Kadiatou tello BALDE