Commémoration du 28 septembre : l’OGDH et l’AVIPA comptent inaugurer le centre des victimes de 2009, à Maferinya

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À cinq (5) jours de la célébration de la date historique du 28 septembre, des acteurs de défense des Droits de l’Homme, réunis autour de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH) et l’Association des Parents Victimes et Amis du 28 septembre 2009 ( AVIPA), ont animé ce samedi à Conakry, une conférence de presse à la maison des journalistes sise à la minière dans la Commune de Ratoma. Devant les hommes de médias, les conférenciers ont indiqué que des victimes du viol et autres séquestrations lors des événements du 28 septembre 2009, auront bientôt un centre à Maferinya, une location de la préfecture de Forécariah.

« Aujourd’hui nous nous acheminons pour ouvrir un centre qui a été construit uniquement pour les victimes de ces événements malheureux, surtout les femmes victimes de violences sexuelles. On devait avoir ce centre à Conakry, organisée en même temps la commémoration, malheureusement nous n’avons pas pu, compte-tenu du coût trop élevé. Voilà ce qui nous a poussé à aller en dehors de la capitale », a indiqué Mme Asmaou Diallo de l’AVIPA, avant de le poursuivre que : « la construction de ce centre est un ouf de soulagement pour les victimes, les femmes victimes et même nous les associations, parce que c’est quelque qu’on a toujours voulu avoir », a-t-elle précisé.

La construction de ce centre devant être inauguré le 28 septembre prochain, est un programme qui a débuté en 2019. Pour la prise en charge de ces victimes, des préparatifs intérimaires ont été faits selon le chargé de programme l’Association des Parents Victimes et Amis.

« Je voudrais dire qu’il y a eu un programme de réparation intérimaire individuelle, mais aussi collectif qui ont été entamés en 2019 et qui avaient pour objectif de prendre en charge 158 victimes de viol et de violences sexuelles. C’est un projet qui nous a permis de prendre ces femmes en charge sur le plan psychologique. Ce programme a permis à chacune d’elle de bénéficier une somme de 10 millions pour les permettre de mener une activité de revenu», a mentionné Souleymane Camara.

Prenant part à cette conférence, madame Oumou Barry, l’une des victimes du 28 septembre 2009, s’est réjoui de cet édifice réalisé et qui sera très bientôt mis à leur disposition.

« C’est un sentiment de joie et ça va permettre à nous les victimes de ces atrocités d’avoir plus de motivations à continuer notre combat. Au nom de mes pairs, je dirai que ce centre n’est qu’un bébé pour nous. Ce serai bien fait nous d’être à Maferinya, ce qui nous permet de nous mettre loin de la marginalisation et de la stigmatisation auxquelles nous faisons souvent face», est-elle réjoui.

Mamadi Bérété pour lunique360.com

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