Clôture ce vendredi du renforcement des capacités des journalistes en charge de la couverture médiatique des événements du 28 septembre. 

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Cet atelier d’information et de formation des journalistes sur les techniques de couverture d’un procès sensible a l’image de celui des événements du 28 septembre 2009, s’inscrit dans la dynamique de contribuer et instituer une gestion rationnelle sur les questions d’ordre judiciaire. C’est une initiative de la cellule de communication du procès du 28 septembre 2009 en collaboration avec le ministère de la justice et des droits de l’homme.

À sa prise de parole, le garde des sceaux a invité les bénéficiaires à utiliser à bon escient les connaissances acquises lors de cette formation.  << Nous avons tous suivi le rapport synthèse de ces trois jours de session de formation des médias sur la couverture d’un procès sensible, qui n’est rien d’autre que le procès des événements du 28 septembre 2009. C’est le lieu de remercier le président de la cellule de communication Doyen Djibril Diallo, pour cette initiative. A écouter les mots des participants, je reste convaincu que la demande qu’ils ont formulé, le département de la justice s’engage à pérenniser ces différentes rencontres. Pour qu’il ait une couverture médiatique du procès réussi, mais aussi outillé ces journalistes aux concepts juridiques, pour que désormais ce qu’ils vont dire, soit emprunt de la terminologie juridique. Si à la sortie vous ne pouvez pas capitaliser pour que ça puisse transformer de manière qualitative votre service, ce que l’objectif de la session va toujours être faussé. C’est à vous désormais, d’utiliser ces éléments là à bon échéant, pour que la population guinéenne puisse être outillée de ce que vous avez comme travail à faire, et que la Guinée soit un havre de paix à travers vous.>>, souligne le garde des sceaux.

Durant trois jours, ces journalistes sont outillés entre autres sur les techniques de la désinformation, les médias à l’usage des concepts juridiques de base et le fact-Checking. Ce qui va permettre désormais aux journalistes de traiter avec professionnalisme les thèmes liés à la justice.

<< Nous pensons aujourd’hui que vous êtes bien outillé. Le mérite vous revient monsieur le ministre, revient à la ministre de la communication, et revient au président de la république. Cela dit une fois encore, au nom de mes collègues de la cellule de communication du procès des événements du 28 septembre, pour que la finalité de ce procès soit celle attendue par le peuple de Guinée. Là je vous rassure que nous ne ménagerons aucun effort, nous continuerons cette bataille, parce que c’est la bataille de la Guinée, c’est la victoire de la démocratie. >> a indiqué, le président de la cellule de communication du procès, Abdoulaye Djibril Diallo.

 

Satisfaits de ces trois jours de formation, les journalistes de différents médias ont fait des recommandations. Il s’agit entre autres, de soutenir la spécialisation des journalistes dans ce domaine, la multiplication d’une telle rencontre pour mieux outiller les hommes de médias dans le domaine de la justice.

<< Après trois jours d’échanges de donner et de recevoir, nous pouvons oser dire que cet atelier a été une grande opportunité pour l’ensemble des participants. Car désormais, nous ne pourrons plus confondre le suspect à l’inculpé, l’inculpé au prévenu, le prévenu a l’accusé. Nous avons aussi appris les spécificités du procès des événements du 28 septembre 2009(…). Nous sortons donc de cette rencontre plusieurs outils nécessaires, dans le cadre de la couverture d’un procès sensible. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer monsieur le ministre garde des sceaux, que les connaissances acquises à cet effet, seront exploitées à bon échéant et dans l’exercice de notre métier de façon individuelle. Nous disons Mr le ministre, que ce genre de formation est à point nommé, dans la mesure où, les hommes et femmes de médias, avons besoin de renforcer nos capacités. Nous sollicitons à cet effet, que ce genre d’initiative soit rendu pérenne par le département dont vous avez la lourde responsabilité de diriger, >> a recommandé la porte parole des participants, Émilie Bangoura.

 

Les journalistes participants ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les techniques de couverture d’un procès sensible, ses contours mais aussi son impact. A cet effet, le ministre de la justice Alphonse Charles Wright, invite les hommes de médias à plus de responsabilités. << Nous avons tous suivi le rapport synthèse de ces trois jours de session de formation des médias sur la couverture d’un procès sensible, qui n’est rien d’autre que le procès des événements du 28 septembre 2009. C’est le lieu de remercier le président de la cellule de communication Doyen Djibril Diallo, pour cette initiative. A écouter les mots des participants, je reste convaincu que la demande qu’ils ont formulé, le département de la justice s’engage à pérenniser ces différentes rencontres. Pour qu’il ait une couverture médiatique du procès réussi, mais aussi outillé ces journalistes aux concepts juridiques, pour que désormais ce qu’ils vont dire, soit emprunt de la terminologie juridique. Si à la sortie vous ne pouvez pas capitaliser pour que ça puisse transformer de manière qualitative votre service, ce que l’objectif de la session va toujours être faussé. C’est à vous désormais, d’utiliser ces éléments là à bon échéant, pour que la population guinéenne puisse être outillée de ce que vous avez comme travail à faire, et que la Guinée soit un havre de paix à travers vous.>>, souligne le garde des sceaux.

 

Kadidja Soumah pour lunique360.com

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