AG-UFDG : «La presse n'est pas l’ennemi ‘’ » dixit Dr Fodé Oussou Fofana -

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Depuis plusieurs mois maintenant, les entreprises médiatiques sont victimes d’acharnement de la part de l’Etat. Des ondes de médias brouillés, des télévisions retirées du bouquet Canal+ et Startimes ainsi que l’arrestation du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Une situation qui inquiète certains acteurs politiques.

En marge de l’assemblée générale hebdomadaire de l’union des forces démocratique de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 10 février 2024 à son siège à la minière, le vice président du parti Dr Fodé Oussou Fofana est revenu sur la situation précaire que vivent la presse. Il souligne que la presse à le soutien total de l’UFDG.

«Vous utilisez la fréquence d’un organe de presse légalement installé, et vous mettez le morceau, ‘’ennemi nou ban ban ‘’. La presse n’est pas l’ennemi, tu mets la musique sur un organe de presse qui est en règle, qui a tout payé. Un journaliste a le droit d’informer, de dénoncer, il a le droit de dire la vérité. Celui qui n’est pas d’accord, il demande un droit de réponse, si tu n’es pas d’accord tu te plains à la haute autorité de la communication ou bien tu porte plainte contre le journaliste à la justice. Qui a peur de la presse ? (…) Je vais vous dire solennellement que l’UFDG au nom du président Cellou Dalein Diallo, l’UFDG affirme sa solidarité à la presse Guinéenne. Je demande à tous les militants de l’UFDG sans exception, ne vous attaquer jamais à un organe de presse. Nous sommes un parti politique. Je ne vais jamais entendre dire un militant que la presse à fait ceci et cela, sortez de ça! Ce qui nous lie en tant que politique à la presse La presse est plus forte que nous tous. Quand un ministre dit qu’il n’est pas d’accord, qu’il organise une conférence de presse pour se défendre. Quand un directeur va acheter une maison aux États-Unis, s’il n’est pas d’accord qu’il organise une conférence de presse, qu’il s’explique. Si on bloque la presse pendant 10 ans, le jour qu’on va libérer la presse, elle va commencer à critiquer. Ils n’ont pas d’amis. Ils n’ont pas de préférence, eux c’est leur travail et ils sont là pour ça. » a fait savoir Dr Fodé Oussou Fofana

Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com