Nouvelle Constitution : « Le spectre de constitution qu’on nous miroite, c’est des histoires », selon Boubacar Biro Barry
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Alors que le Conseil national de la transition (CNT) poursuit ses rencontres pour promouvoir la nouvelle constitution, certains acteurs socio-politiques, sceptiques, ne croient pas à sa durabilité. Parmi eux, Boubacar Biro Barry, membre du Forum des Forces Sociales de Guinée, n’hésite pas à exprimer ses doutes, allant jusqu’à déclarer que cette constitution est vouée à l’échec si la gouvernance actuelle ne change pas.
« On nous a présenté un projet de constitution, censé durer au moins 30 ans. Mais avec la situation actuelle, elle ne tiendra même pas un an. Les clauses intangibles seront violées. J’ai suivi une communication du ministre des Affaires étrangères annonçant des élections en 2025, en commençant par la présidentielle. Rappelez-vous, c’est exactement ce qui s’est passé sous Alpha Condé : après la présidentielle, combien d’années a-t-il fallu pour mettre en place une Assemblée ? Cela lui a permis de bafouer les intangibles de la constitution. La Guinée n’a pas un problème de constitution, mais de gouvernance. Une constitution est inutile si elle n’est pas respectée, et c’est ce que nous vivons actuellement. Le spectre de la constitution qu’on nous présente, c’est du vent. Elle est déjà violée », a-t-il dénoncé.
qPour Boubacar Biro Barry, le véritable défi ne réside pas dans l’élaboration d’une nouvelle charte fondamentale, mais dans la mise en place d’une gouvernance qui en garantira le respect. Ses propos jettent une ombre sur les efforts de la transition, laissant entrevoir un avenir constitutionnel incertain pour la Guinée.
Kadiatou Tello Baldé pour lunique360.com
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