Arrestation d’un enseignant en situation de classe : Aboubacar Soumah hausse le ton pour la libération de Cifo Kè Touré.
Read Time:1 Minute, 50 Second
Arrêté il y’a deux jour de cela par les autorités de la transition, Mamoudou Sifo Kê Touré enseignants en même temps porte-parole des sinistrés de Coronthie, séjourne depuis avant-hier à la maison centrale de Coronthie.
Ce jeudi 16 mai 2024, était le premier jour de son procès, où ses avocats ont demandé sa libération provisoire, mais en vain.
A cette occasion, lunique360.com a donné la parole au syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SELECG), qui a fustigé cette arrestation d’un de leurs. Aboubacar Soumah, dénonce la manière dont l’enseignant Mamoudou Cifo Kè Touré a été interpellé et promet d’unir toutes leurs forces, pour élucider cette situation. << Ce que nous dénonçons, c’est la procédure légale qui n’a pas été respectée. Pour arrêter un citoyen, il faudrait passer par le chef de quartier, et envoyer une convocation (une première, une deuxième et une troisième). Mais faire une descente musclée dans un établissement, un enseignant en situation de classe, venir le prendre devant ses élèves, alors c’est ce qui nous a outré. C’est ce qui n’est pas normal, c’est ce que nous avons dénoncé, il faut qu’on respecte quand même le corps enseignant! Quand un enseignant est en faute, ce n’est pas de la manière! L’arraché, le cueillir, c’est vraiment inacceptable. C’est ce qui nous a fait mal. Si c’est un fautif, qu’on respecte la règle, c’est pour cela que nous, il faut qu’on lui libère.
Toutes les structures qui encadrent les enseignants, si on le condamne aujourd’hui, s’il n’est pas libéré, nous allons nous retrouver et on prendra la décision qu’il faut. Si on ne le libère pas, nous allons adresser nos sentiments de frustration à l’autorité, qu’on ne reprenne plus, qu’on ne traite pas un enseignant comme ça. Nous sommes des formateurs, nous sommes responsables du développement social économique de la nation. Ce que nous faisons, c’est attirer l’attention de l’autorité, sur le dérapage qu’ils ont fait, nous ne voulons pas mobiliser les enseignants pour le moment, avec la mobilisation des enfants, pour ne pas que ça dégénère. Pour le moment, nous attendons le verdict et ensuite nous prendrons des décisions. >>
Kadidja Soumah pour lunique360.com
Happy
0 %
Sad
0 %
Excited
0 %
Sleepy
0 %
Angry
0 %
Surprise
0 %
0
0
