Incendies au ministère de la culture : Abdoul Sacko ingénieur en électricité, analyse les faits.
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C’est plutôt devenu une coutume en Guinée ces derniers temps, où on assiste à une recrudescence d’incendies dans les ménages mais aussi dans les départements ministériels ainsi que dans les lieux de négoces. Le plus récent, est celui d’hier lundi 06 mai 2024, où un incendie d’origine inconnue s’est déclaré au ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat.
Joint ce mardi 07 mai 2024 par une de nos reporters, Abdoul Sacko, ingénieur en électricité, apporte son analyse pour éviter d’autres pertes dans les jours qui suivent. <<Je pense qu’on doit arrêter de faire la cause parfaite des incendies. Il va falloir qu’on pousse un peu au-delà de cela. Je prends l’exemple sur le plus grand drame en la matière qui s’est déroulé du pays l’incendie du dépôt des hydrocarbures de kaloum. Y égard à la situation, je pense qu’il y a eu vraiment des spécialistes qui à l’époque, on dit que c’était pratiquement impossible avec tous ces dispositifs de sécurité ou anti incendie qui sont installés. Le procureur a lancé des enquêtes pour dit-on nous situer sur les origines du drame, mais jamais qu’on a eu aucun compte rendu, ni aucune information sur cela.
Nous avons vu le cas de Kounsitel, je me demande bien si EDG pourrait être indexé. Bien entendu des mauvaises installations, mais allons au delà de cela, il va falloir que le gouvernement puisse prendre la hauteur et prendre les mesures nécessaires pour d’abord commencer à nous situer sur les origines de l’incendie du dépôt des hydrocarbures, sinon les spéculations peuvent aller à juste raison pour dire qu’ils pourraient y avoir des complicités, de la part du gouvernement.
Le cas du ministère de la culture, la cause n’a pas été dévoilé encore, la plus grande responsabilité serait de ne pas tomber dans les simplicités à dire à tout moment, que ce sont des courts-circuits qui ont constitué ces incendies. La sécurité des populations doit être prise à bras le corps par le gouvernement. Les lieux stratégiques comme des marchés par exemple où avec la pauvreté qui prend de l’ampleur dans le pays et, ce sont des zones qui réduisent beaucoup plus la souffrance des populations. Donc ces lieux doivent être sécurisés. Il faut que le gouvernement s’explique et EDG aussi doit prendre davantage la responsabilité. Il faut que l’État ressorte de la politique où des actions aveugle de refondation. Ils doivent s’inscrire dans la logique de la continuité des actions positives qui étaient là, corriger les faiblesses, encore davantage renforcer les ressources humaines en termes de compétences, en termes de qualité.>>
Khadîdja Soumah pour lunique360.com
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