Retrait de certaines télévisions et radios sur le bouquet Canal+ : Dr Faya Lansana Milimono sollicite la paix entre la presse et la HAC
Depuis plus d’une semaine, certaines télévisions et radios de la capitale guinéenne sont retirées du bouquet Canal+. Une situation qui devient assez préoccupante. La Haute Autorité de Communication (HAC), ordonnateur de ce retrait, explique cette décision pour des raisons de sécurité nationale.
Ce lundi, 18 décembre 2023, un de nos reporter est allé à la rencontre d’un leader politique. Il s’agit de Dr Lansana Faya Mililmono, leader du Bloc Liberal (BL). Trouvé au siège de son parti, il a donné sa part de vérité dans cette affaire. Pour lui, il ne faut s’opposer à nos un cas à cette décision surtout s’il s’agit bien d’une sécurité nationale.
<< Lorsque personnellement, j’ai été au contact de la lettre écrite et signalée en son nom adressée à Canal+ pour le retrait de certains de ce bouquet, j’ai vu que ça doit être sérieux. Et après, nous apprenons que cette injonction a été faite parce qu’il y a un souci de sécurité nationale. Alors lorsque la sécurité nationale est évoquée, c’est le monde qui est concerné. Personne ne veut prendre une action allant dans le sens de mettre en péril la sécurité nationale. C’est pour cette raison que nous nous posons des questions : Est-ce que c’est des difficultés techniques ou est-ce-qu’il ya menace à la sécurité nationale qui proviendrait de la façon dont les médias sont en train de se produire dans notre pays ?>>, s’est-t-il posé la question.
Poursuivant, l’acteur politique a d’abord affirmé qu’il ne peut accuser pour le moment ni l’un et ni l’autre pour le retrait de ces chaînes de télévisions. Il invite les acteurs concernés autour d’un dialogue permettant la HAC d’éclaircir davantage sur la situation.
<< Pour le moment, je ne peux pas accuser ni les uns ni les autres. Ce que je peux souhaiter, c’est que, si quelque part la lettre a été écrite par le président de la HAC pour demander le retrait de ces médias du bouquet, c’est qu’il a des raisons. Je ne suis pas là pour juger la validité ou non des raisons, mais c’est qu’il a des raisons qui ont poussé la HAC à prendre cette action. De l’autre côté, les médias plutôt que d’aller à l’affrontement qui n’auraient pas été souhaités, ont manifesté le vœu d’en discuter, d’en prendre davantage, d’en mesurer les enjeux. Je crois qu’à ce niveau là, on ne va pas aller trop vite à accuser les uns et les autres, mais c’est de souhaiter qu’un terrain d’entente permet à ces médias de reprendre leur fonctionnement normal >>, a-t-il conclu le président du Bloc Libéral, Dr Faya Lansana Milimono
Mamadi Bérété pour lunique360.com