Interdiction formelle du port du voile : « le respect des principes de l’école est inaliénable », Mohamed Ansa Diawara

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Le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation est revenu ce vendredi 06 octobre 2023 sur la décision ministérielle relative à l’interdiction du voile intégrale dans les établissements publics et privés du pays. Ladite décision qui continue de faire des polémiques dans cité. Si certains trouvent salutaire cette mesure, d’autres estiment que c’est une violation des principes de l’Islam. Interrogé sur le bien-fondé de celle-ci, ce responsable éducatif n’a pas manqué de mots.

« Nous avions dit que le voile intégral est formellement interdit dans nos concessions scolaires. Mais le voile en tant que telle ne l’est pas. Et on appelle voile interdit, le voile qui couvre la tête jusqu’au pied, on ne voie aucun membre du corps c’est de cela il s’agit. Ceux qui sont à la base de la promotion de ce genre voile, sont libres de penser comme ils veulent, mais le respect des principes de l’école est inaliénable», fait remarquer Mohamed Ansa Diawara.

À en croire ces autorités de l’éducation, n’importe qui peut se dissimuler dans ce voile considéré comme un accoutrement religieux. En d’autres termes, autre avantage de cette mesure pense ce responsable de l’éducation, est d’éviter aux enfants d’être dans les situations inexplicables et être parfois confondus aux malfaiteurs en voulant se mettre dans cette tenue.

Plus loin dans sa communication, Mohamed Ansa Diawara a fait recours au contenu du règlement intérieur devant être appliqué cette l’année.

« Nous avons également interdit tout ce qui est l’extravagant. Les mèches ne sont pas portées, les persings au nez non plus, les chaînettes au pied mais aussi les jupes avec fente extra-ordinaire», a rappelé le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire, invitant les parents d’élèves à la modération quant à la pratique des différentes religions.

« Même l’Arabie Saoudite qui est le berceau de l’Islam, de telles pratiques ne sont pas acceptées là-bas. Il faudrait qu’on fasse la pratique de notre religion de façon modérée. Qu’on ne dise pas que nous sommes en train de dénaturer la religion. C’est juste que des gens sont en train d’extrapoler(…)», a-t-il conclu.

Kadidja Soumah pour lunique360.com

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