Aboubacar Soumah, fâché contre les putchistes : « Il faut les déloger dans tous ces quatre pays Ouest-Africains» -

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La récurrence des coups d’états en Afrique de l’ouest devient inquiétante ces dernières années. Après la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, c’est au tour du Niger d’emprunter les pas de ses prédécesseurs, avec le renversement dernier du Président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu en 2021. Désormais, c’est le général Tchiani le nouvel homme fort qui dirige la transition, malgré les menaces de la CEDEAO, Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Interrogé par nos confrères de Fim FM ce mercredi 02 août 2023 sur cette actualité du Niger, le président du parti Guinée pour la Démocratie et l’Equilibre (GDE), s’est depuis la Casamance au Sénégal, montré furieux contre les hommes en tenue, avant d’émettre des doutes quant à l’avenir des partis politiques en Afrique, notamment ceux de la sous-région.

« La situation qui prévaut actuellement en Afrique de l’Ouest, si l’on ne prend pas garde, nous hommes politiques avons tout abandonné pour créer des institutions politiques qu’on appelle les partis politiques pour conquérir le pouvoir; comme nos armées qui sont habillées, nourris, équipées par nos contributions d’impôts, de taxes et autres, qui prennent ses armes contre le peuple, contre les institutions démocratiquement élu et qui s’installe au pouvoir. La conséquence a tiré dans ça, c’est que personne ne doit plus utiliser les partis politiques pour conquérir le pouvoir, par peur d’être conquit par les armes. C’est pourquoi chacun doit s’armer. C’est quelque chose qu’il ne faut pas souhaiter certes, mais c’est sur la voie là qu’on vient maintenant. Il faut que » ces petits militaires bambins », « ambitieux » mais qui ne savent rien faire pour apporter un changement au pays s’arrêtent. Ils vont mélangé tout et détruit tous ce qui est fait. La CEDEAO à un moment était presque à l’agonie, mais cette épreuve là, si elle s’en sort avec succès, je pense que ça pourrait donner l’image d’entant de la CEDEAO. C’est ce qu’il faut faire au Niger afin qu’ils soient délogés » a-t-il lancé.

Cet opposant guinéen absent au pays depuis plusieurs mois ne s’est uniquement pas s’arrêter sur le cas du Niger. Quant à la conduite de la transition de notre pays, Aboubacar Soumah, a également sorti ses griffes contre les nouvelles autorités, à la tête le Colonel Mamadi Doumbouya.

« Comment des gens qui ne sont pas élus et qui ne sont ni légitime, ni légaux se mettent à remettre en cause ce que les gouvernements légaux ont conçus durablement pour le pays?», s’est-il interrogé avant de poursuivre : « Ils ne savent pas comment la Guinée est venue dans cette organisation CEDEAO et n’ont aucune information crédible. Il faut donc déloger ces gens dans tous les quatre pays » a-t-il conclu.

Kadiatou Tello BALDE