65ème fête d’indépendance guinéenne : le PM donne le coup d’envoi, au Palais du peuple

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La Guinée célèbre depuis plusieurs années, la date du 02 octobre consacrée à l’indépendance de notre pays. Pour cette fois-ci, les autorités de la transition sous le leadership du Colonel Mamadi Doumbouya, ont organisé ” la semaine de l’indépendance “. Elle se déroulera du jeudi 28 septembre au lundi 02 octobre. À cette occasion, d’énormes activités sont prévues sur toute l’étendue du territoire national mais aussi dans les représentations diplomatiques du pays. C’est le Premier ministre Chef du Gouvernement, devant plusieurs personnalités et représentants d’institutions de notre nation qui a officiellement lancée ladite semaine.

Cette fête historique sera célébrée sous le thème : « S’INSPIRER DU PASSE POUR CONSTRUIRE LE FUTUR ENSEMBLE ! ». Pour cette première journée, plusieurs panélistes ont un fait un zoom sur l’histoire de la Guinée, de son développement économique et socioculturel. Parmi ces panelistes, l’ancienne ministre Hadja Saran Daraba Kaba.

« On remarque aujourd’hui que plus de 70% de la population guinéenne à moins de 35 ans. Elle n’a pas connu cette période, mais ce qui est plus grave, est que cette histoire de la Guinée n’est pas enseignée dans nos écoles. Pourquoi la Guinée a voté Non en 1958 pour aller en indépendance ? Je crois que c’est une question qui est adhérente de la part des guinéens quant on sait ce que la République de Guinée a été et ce qu’elle a fait pour le continent africain et pour le monde. C’est parce-que la Guinée est devenue indépendante en 1958, que les autres États francophones ont eux aussi, obtenu leur indépendance en 1960. C’est parce-que la Guinée est devenue indépendante en 1958 que l’Algérie a pu bénéficier de l’appui de notre pays pour continuer sa lutte et terminer par l’obtention de son indépendance(….)», a mentionné la présidente régionale du réseau des femmes du fleuve mano pour la paix.

Présidé par le Premier ministre Dr Bernard Goumou, autres ministres du Gouvernement ont également marqué leur présence, notamment Dre Diaka Sidibé, Guillaume Hawing, Louopou Lamah et autres. Poursuivant son intervention, Hadja Saran Daraba Kaba a tout d’abord rappelé que les premières réformes que la Guinée a engagé ont porté l’éducation.

« Aujourd’hui, il était important qu’on rappelle que la construction de l’État guinéen a commencé par le changement total d’orientation et de contenu de son système éducatif, en introduisant massivement l’enseignement des sciences et des techniques. Parce que c’est par la science et la technique que nous avons été vaincu et colonisé. C’est par la science et la technologie qu’il faudra que nous nous libérons», a-t-elle mentionné.

Un autre aspect important de la Guinée d’avant selon elle, c’est aussi l’unité nationale. Si la Guinée n’avait pas été unie en 1958 dira plus loin, elle n’aurait pu devenir indépendante, comme le démontre les chiffres du référendum 1958.

« C’est à l’unanimité que les guinéens ont voté Non sur l’ensemble du territoire national. C’est à cause de cela que nous avons pu devenir indépendante. Alors je pense qu’aujourd’hui, nous devrions nous rattraper à propos de cette phrase prononcée à l’époque, qui dit que :”nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage», a-t-elle conclu.

Kadidja Soumah pour lunique360.com

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