Vol et recel: le procureur requit 6 mois contre un groupe de malfrats constitués

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Quatre jeunes âgés chacun d’une vingtaine d’années ont comparu devant le tribunal correctionnel de Dixinn jeudi 19 septembre 2024, ils sont accusés pour vol, des faits prévus et punis par les dispositions de l’article 373 du code pénal.

En détention préventive depuis quelques temps à la maison centrale de Conakry, Abdoul Karim, Mohamed Soumah et Aboubacar SOUMAH auraient frauduleusement soustrait une voiture Nissan de couleur bleue qu’ils ont voulu revendre à Mohamed Kourouma pour nourrir leur rêve de voyage vers la méditerranée.

“J’ai pris la clé de la voiture mais je le regrette énormément. J’ai pris la clé dans la chambre de ma tante, Mohamed Soumah m’attendais dehors. Je lui ai dis que je savais pas où elle était garée, il m’a montré la voiture, nous somme rentré dedans mais la voiture ne s’allumait presque pas. Nous l’avons mis sur le point mort pour sortir de là. Nous avons rejoint Abdoul karim dans un chicha lounge il nous a dit d’aller à Coyah c’est le lendemain qu’on s’est vu avec Mohamed Kourouma pour qu’il achète la voiture, mais on était pas d’accord sur le prix, c’est dans ces conditions qu’on à été interpellés”, a expliqué Aboubacar SOUMAH

Impliqué dans cette affaire pour recel, Mohamed Kourouma a nié les faits car selon lui ces jeunes gens détenaient tous les papiers légaux du véhicule.

“On s’était vu ils voulaient me revendre la voiture, on était pas d’accord sur le prix, mon ami qui nous a mis en contact m’a dit de les accompagner chez un autre ami qui était intéressé. Ils ne ressemblent pas aux gens qui sont aptes à le faire, mais l’un dit que c’est son père qui lui a acheté la voiture, qu’il le fait pour aider sa maman à financer le voyage de l’un de ces cousins vers l’extérieur”, a t-il soutenu.

Le ministère public estime qu’il n’y a pas assez d’éléments constitutifs liés au recel dans ce dossier, c’est pourquoi il a sollicité que Mohamed Kourouma bénéficie des dispositions de l’article 544 du code de procédure pénale de le renvoyer pour fin de poursuite et déliquescence non constituée.

Par ailleurs, il a demandé au président du tribunal d’accéder des situations atténuantes Abdoul Karim, Mohamed Soumah et Aboubacar SOUMAH qu’il qualifie de déliquescent mineure pour la répression il a requis 6 mois d’emprisonnement et 1 millions d’amende chacun.

Le juge audiencier a renvoyé l’affaire au 26 septembre pour décision être rendue.

Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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