TPI de Mafanco: Deux anciens employés de la société Bonagui
Le dossier opposant la société Bonagui à deux de ces anciens employés tire vers sa fin. Ce Lundi 18 novembre 2024, le tribunal de première instance de Mafanco a entamé la phase de plaidoyeries et réquisitions. Ces anciens employés de la Bonagui à savoir Samba Bokoum et Lamine Kaba ont traduit cette société pour des faits de diffamation et de dénonciation calomnieuse.
Présentant ces plaidoyeries, l’avocat de la défense maître Salifou Béavogui a demandé 5 milliards de francs guinéens à la société Bonagui pour ces clients.
“Ils ont été tout simplement victime de diffamation et de dénonciation calomnieuse. Plus de 10 ans qu’ils travaillent dans cette société. C’est le nommé Thiam qui était le directeur qui a voulu faire venir ses proches à leurs postes, il a monté ce soit disant vol, la police est venu les chercher en pleine journée. Ces poursuites infondées ont profondément atteint leur honneur et leur dignité, ils n’arrivent plus à subvenir à leur besoin, ils sont réduits à la mendicité. Mes clients sont restés sous contrôle judiciaire de 2020 à 2024. Ils ne pouvaient pas sortir de Conakry. Je vous prie de déclarer la société Bonagui suffisamment responsable du délit. Ces infractions sont suffisamment établies à son encontre. Nous vous demandons de condamner la Bonagui au paiement de 2 milliards 500 millions de francs guinéens à chacun de mes clients. C’est à dire Samba Bokoum 2 milliards 500 millions de francs guinéens et Lamine Kaba 2 milliards 500 millions de francs guinéens. Au total 5 milliards de francs guinéenss”, a réclamé maître Salifou Béavogui.
De son côté, le ministère public a sollicité le tribunal que : “La lumière des débats et aux pièces versées au dossier, il ressort que les parties civiles ont été licenciées suite à une dénonciation. Et ces deux personnes ont initié une procédure devant le tribunal de travail où les deux ont été indemnisés avant même que cette procédure pénale ne commence….Donc le ministère public demande au tribunal de tirer les conséquences du droit”, a-t-il requis.
Le président du tribunal a renvoyé l’affaire au 02 décembre pour le délibéré dans cette affaire.
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com