TPI de Mafanco: Demba Yattara écope 15 ans de réclusion criminelle pour viol
Ce mardi 26 novembre 2024, le président du tribunal criminel de Mafanco a déclaré Aboubacar Demba Yattara coupable des faits de viol et de détention de chanvre indien. Des faits réprimés par les dispositions des articles 268-812-822 du code pénal.
En séjour depuis le 29 novembre 2013 à la maison centrale de Conakry, Aboubacar Demba Yattara, présumé coupable a d’abord rejeté les faits pour lesquels il comparaît devant ce tribunal criminel, avant de déclarer que cette relation intime était belle et bien consentante.
Par ailleurs, la partie civile dans l’affaire, Dame Finda Angéline a soutenu avoir été longuement abusée sexuellement par le prévenu.
“Il était habillé en tenue militaire muni d’une arme, il m’a violé de 2h à 7h du matin, je n’avais jamais été violé de ma vie. Demba est la première personne à le faire. J’ai perdu ma dignité, monsieur moi j’ai pardonné”, a-t-elle déclaré.
Prenant la parole pour présenter ces réquisitions à cette audience criminelle, le ministère public par la voix de Syba Toupou a demandé qu’il soit retenu dans les liens de la culpabilité a requis 15 ans d’emprisonnement de réclusion criminelle contre le prévenu.
L’avocat de la défense a quant à lui demandé la clémence du président du tribunal en accordant des situations atténuantes à son client, conformément aux dispositions de l’article 7 du code de procédure pénale.
Siégeant sur place, le juge audiencier Mohamed Sangaré a déclaré le prévenu Aboubacar Demba Yattara coupable de crime de viol et de détention de drogue. Pour la répression, il l’a condamné à 10 ans de réclusion criminelle et a ordonné la destruction de la quantité de drogue saisie sur lui.
Au sortir des audiences, maître Mansaré Ousmane, le conseil de l’accusé qui trouve la peine de son client exorbitant a promis de relever appel dans ce dossier de viol et de détention de chanvre indien.
“Nous relevons formellement appel contre cette décision rendue par le tribunal criminelle de première instance de Mafanco en ce qu’il ait condamné notre client à 10 ans nous trouvons cette peine très excessive, à partir du moment où la partie civile a désisté de son action, l’accusé a collaboré et a contribué à la manifestation de la vérité, je crois bien qu’il devrait bénéficier des circonstances atténuantes de la part du tribunal”
Doussouba Nènè Konaté pour lunique360.com