Siguiri : Le Lycée-Collège Roi Hassan II subit un vol aggravé pendant ces vacances académiques.
Dans la nuit du jeudi 15 août à ce vendredi, le Lycée-Collège Roi Hassan II, un établissement public situé dans la commune urbaine de Siguiri, a été victime d’un vol de biens immobiliers. Cette école, qui accueille plus de 3 000 élèves de toutes options confondues, fait face à une situation inquiétante.
Interrogé sur le sujet, M. Laye Camara, principal de l’établissement, n’a pas caché son désarroi face aux actes des malfaiteurs.
« En général, nous subissons des vols, mais cette fois-ci, c’est surprenant. Les voleurs ont emporté plus de sept fenêtres avec les persiennes. Ils ont commencé par la salle de classe de 11ème année où sont stockées les logistiques de l’école. Chaque fois que nous renforçons la sécurité après un dégât, ils trouvent une autre méthode. L’année dernière, ce sont nos portes qui ont été ciblées. Après avoir installé plusieurs serrures, les malfrats ont percé les plafonds pour s’emparer de ce qu’ils trouvaient. Il y a deux ans, ils ont tenté de forcer la porte de mon bureau. N’y parvenant pas, ils ont mis le feu. Et cette fois, ils commencent à arracher et emporter les fenêtres. Cette année, nous aurons encore plus d’élèves, car les effectifs de trois écoles ont été redéployés ici. Nous appelons donc à la vigilance de tous, voisins, ouvriers, et toute autre personne autour de l’école. Quiconque sera appréhendé devra répondre de ses actes devant la loi. Nous avons déjà alerté les autorités éducatives. »
De son côté, Djiba Camara, président de l’Association des Parents d’Élèves et Amis de l’école, partage également ses préoccupations.
« Nous sommes profondément inquiets. Avant, les voleurs avaient incendié le bureau de l’école. Une enquête avait été menée, et les coupables arrêtés. Maintenant, un nouveau vol vient d’avoir lieu. Nous avons pourtant prévu de construire une guérite pour le gardien, mais ce dernier ne peut pas tout faire seul, d’autant plus qu’il est célibataire, et que les vacances rendent la tâche plus difficile. Nous sollicitons l’aide de toutes les personnes de bonne volonté pour réparer ces fenêtres, car sans cela, les enfants ne seront pas protégés ni contre la pluie ni contre le soleil. »
Pour l’heure, l’inquiétude reste palpable au sein de la communauté éducative, tandis que les autorités locales poursuivent leurs investigations pour identifier et appréhender les coupables.
Ibrahima Kalil Diawara pour lunique360.com 627 63 79 10