Retrait de licences de certains médias: l’UFDG apporte son soutien à Lamine Guirassy, Aboubacar Diallo et Kalil Oularé.

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Le retrait des licences et des fréquences de certains médias continue de susciter des réactions parmi les acteurs politiques et de la société civile en Guinée. Lors de son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 25 mai, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a exprimé son soutien aux dirigeants des médias affectés par cette mesure jugée « liberticide » par la junte militaire au pouvoir contre la presse du pays.

Depuis le 22 mai 2024, les licences et les fréquences de Djoma FM/TV, Espace FM/TV et FIM FM ont été révoquées par les autorités guinéennes. Le premier vice-président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, a dénoncé cette décision des autorités de transition et a apporté son soutien aux professionnels des médias.

“Fana Soumah, Fana! Fana! Si j’étais à la place de Fana Soumah,  j’aurais pu rencontrer le Général MamadI Doumbouya et le regarder en face lui dire, on ne fait pas ça Monsieur le président. Ce n’est pas bon pour l’image de la Guinée, ce n’est pas bien pour notre pouvoir,  ce n’est pas bien pour la gouvernance, vous ne devez pas faire ça. Si les journalistes sont en faute, appelez-les et confrontez les, mettez les devant leurs responsabilités. Je suis choqué, je suis inquiet, je ne comprends pas, j’ai pitié de la presse guinéenne, j’ai pitié des journalistes guinéens. J’ai pitié de leur familles, c’est difficile d’être au chômage.

Je voudrais ici et maintenant,  au nom du président Cellou Dalein Diallo, au nom de la direction nationale du parti, apporter notre soutien total à la presse Guinéenne.  A Lamine Guirassy Espace, à Aboubacar Diallo de FIM et à Kalil Oularé de Djoma.”

Le secrétaire général du CNJ du parti a également exprimé sa solidarité envers la presse guinéenne. “Depuis quelque jours, nous assistons au retrait de licences des média tout simplement les plus écoutés. Malheureusement, cette attitude compromet l’effort de plus de 40 ans. On ne peut parler de démocratie sans liberté d’expression. Aujourd’hui, c’est cette liberté d’expression qui est menacée et c’est tout simplement la démocratie qui est menacée. Fermer les médias, c’est mettre des centaines de personnes au chômage. Fermer les médias c’est Fermer la bouche de ceux qui porte la voix des sans voix, fermer les médias, c’est d’empêcher des milliers de personnes de subsister à travers ces journalistes qui font leur travail avec beaucoup de risques.”, soutient Dr Ismael Doukouré, secrétaire général du comité national des jeunes de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée. 

Mohamed Marie FOFANA Pour Lunique360.com 

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